Le Supérieur de la Communauté Saint-Louis, à Paramé,
nous fait part du décès de son frère,
le Père Yves MARCHAND
le 9 janvier, à l’âge de 82 ans.
Que le Père l’accueille dans sa maison.
Ses obsèques auront lieu le mercredi 14 janvier 2015,
à 14h, en l’église des communautés à Paramé.
Il n’y a pas d’inhumation puisque le père a donné son corps à la science.
Né à MATHA (Charente Maritime) le 30 septembre 1932, aîné d’une nombreuse fratrie qui a toujours compté beaucoup pour lui, Yves MARCHAND fait ses études secondaires au Petit Séminaire de SAINTES de la 6ème à la 3ème (1943-1947). Son cursus scolaire se prolonge à Saint-Sauveur de REDON de la 2nde à la philosophie (1947-1950).
Entré chez les Eudistes à la Roche-du-Theil en septembre 1950, il y fait ses études ecclésiastiques : philosophie (1951-1953), théologie (1954-1957). C’est aussi à la Roche-du-Theil qu’il est incorporé le 17 avril 1956. Il est ordonné prêtre le 5 mai 1957 dans la chapelle de Saint-Sauveur de REDON.
Une première obédience le dirige vers Saint-Martin de RENNES, où il est surveillant des grands de septembre 1958 à juin 1961 ; il s’occupe aussi du Mouvement Eucharistique des Jeunes, et prépare une licence ès lettres qu’il achèvera à VERSAILLES, où il est nommé professeur de 4ème en septembre 1961.
Directeur du 1er cycle de septembre 1968 à septembre 1976, il devient également supérieur de la communauté eudiste de VERSAILLES de 1971 à 1977.
En septembre 1982, à la demande de Mgr Simonneaux, évêque de Versailles, il devient directeur adjoint de l’enseignement catholique, puis directeur diocésain en 1983.
Après un recyclage à PONS et à TOULOUSE en 1990, il est nommé aumônier militaire au Prytanée de la FLECHE (Sarthe) de 1991 à 1995. Il sera ensuite aumônier militaire des familles de cadres de l’Ecole de COËTQUIDAN, où il restera jusqu’en 2002.
C’est à cette date qu’il part pour LOURDES, chargé de la pastorale des sanctuaires. Il exercera ce ministère avec passion pendant trois ans. Après un bref ministère paroissial à SAINT-JEAN-D’ANGELY, de 2005 à 2006, et un passage de quatre mois à PARAME, il devient aumônier de la communauté des Soeurs de Notre-Dame de Charité, à CORMELLES-LE-ROYAL pendant deux ans (2006-2008).
En septembre 2008, il est envoyé à la communauté de PARAME où il a demeuré jusqu’à ce jour. Depuis deux ans, il était diminué par un cancer. Il l’a affronté sereinement en restant fidèle à la prière mariale qu’il a animé si souvent tout au long de sa vie et de son ministère.
C’est cette Mère de tendresse, à qui il s’est souvent confié, qui le présente aujourd’hui au Père. Qu’il accueille dans sa maison ce serviteur passionné par l’éducation de la jeunesse à qui il a dévoué toute sa vie.
Comme le prescrivent nos Constitutions, nous célébrerons deux fois la messe à son intention et continuerons à prier pour lui.
Laurent Tournier, c.j.m.
Provincial de France des Eudistes
Pour l'avoir (trop) bien connu, lorsque j'étais élève à St-Jean-de-Béthune à Versailles, de 1978 à 1985, je peux vous dire que ce curé était un bel hypocrite. Si le théâtre français l'avait connu, il lui aurait certainement proposé le rôle du tartuffe de Molière à vie !!
ResponderEliminarTrès bon. Ces types audrin et marchand entre autres se sont montré sous l angle le plus fourbe qui soit, gachant la vie de jeunes enfants. Ca mérite un long long purgatoire dans un clapier.
EliminarLa science a bien voulu de son corps ??....
ResponderEliminarPour l 'avoir connu aussi dans les mêmes circonstances...je comprends l 'humour grinçant de ce saxon. Ce prêtre ne respirait pas la charité.
ResponderEliminarJe dirais même que la science et lui ca faisait deux: Une pougnante rencontre sub specie aeternitatis en perspective. Le petit surveillant audrin etait pareillement faux-cul. Adieu à ces nullités.
ResponderEliminarAustin... Abruti total. A st jean on n avait pas tiré le bon numéro en tombant sur des crétins et méchants comme marchand et audrin.
EliminarPareil. Je l'ai connu à Saint de Béthune dans les années 60 alors que j'étais en 4ème. Je suis ravi d'apprendre qu'il avait une grande dévotion envers la vierge Marie. Il aurait mieux valu qu'il ait eu un aussi grand dévouement envers son prochain. Je l'ai appelé, beaucoup plus tard, alors qu'il était directeur diocésain pour un poste dans l'enseignement catholique. Il m'a répondu qu'il "n'en voyait pas la nécessité". C'est tout lui. Une incarnation du cléricalisme.
ResponderEliminarBien vu. ce prêtre marchand était au christianisme comme un épouvantail à moineaux. Esprit rétréci et mesquin.
EliminarPareil. Je l'ai connu à Saint de Béthune dans les années 60 alors que j'étais en 4ème. Je suis ravi d'apprendre qu'il avait une grande dévotion envers la vierge Marie. Il aurait mieux valu qu'il ait eu un aussi grand dévouement envers son prochain. Je l'ai appelé, beaucoup plus tard, alors qu'il était directeur diocésain pour un poste dans l'enseignement catholique. Il m'a répondu qu'il "n'en voyait pas la nécessité". C'est tout lui. Une incarnation du cléricalisme.
ResponderEliminarLa mesquinerie est générale et inévitable, mais elle choque davantage dans les milieux chrétiens, surtout quand elle cesse d'être accidentelle pour devenir un mode de vie.
ResponderEliminarDans certaines institutions religieuses, le cléricalisme, la suffisance, la mesquinerie, le respect aveugle de la hiérarchie, asservissent et ôtent tout esprit critique, y compris chez les plus intelligents. C'est à qui fera preuve de la plus grande servilité.
Certains responsables n'aiment pas qu'on leur dise qu'on a défendu l'institution à laquelle ils appartiennent, alors qu'elle était menacée. Ils ne veulent ni se souvenir d'avoir été menacés, ni d'avoir eu besoin d'être défendus.
Ils croiraient se diminuer en remerciant. Mais c'est en ne remerciant pas qu'ils se diminuent.
Chateaubriand raconte dans Les Mémoires d'Outre-Tombe la froideur avec laquelle un prêtre réfractaire que sa mère et sa sœur avait sauvé pendant la Révolution les avait reçues après le rétablissement de la monarchie.
J'admire le pape François de vouloir s'attaquer au poison du cléricalisme et je lui souhaite bien du courage.
Je parle évidemment plus haut de l'enseignement catholique.
ResponderEliminarC'était de l'escroquerie : il était censé nous vendre de l'amour et de la charité (je dis "vendre", car l'enseignement catho n'est pas gratuit...), alors qu'il n'avait pas un échantillon sur lui, dis donc.
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