miércoles, 12 de agosto de 2015

Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire

1 Rois, 19, 4-8
Éphésiens 4, 30 et 5, 2
Jean 6, 41-51

Nous continuons cette semaine dans l’Évangile le discours sur le pain de vie, Jésus affirme avec insistance qu’il est lui-même « le pain qui est descendu du ciel ». Ce pain est source de résurrection et de vie éternelle.

Toute vocation à sa place et son importance dans le grand plan de Dieu et chaque vocation à besoin d’être nourrie de ce pain de vie. Nos vocations peuvent être des montagnes à surmonter et ce voyage est notre vie de tous les jours. Énormément de force et de détermination sont nécessaires pour être un bon mari ou une bonne épouse, une bonne maman ou un bon papa, un bon enfant, un bon prêtre, diacre ou religieuse, un bon adolescent. Être un vrai disciple du Christ demande beaucoup de sacrifices et de dévouements. Pour permettre le plan de Dieu de se développer dans nos vies, une vraie détermination est nécessaire. Il serait beaucoup plus facile de tout abandonner. Nous connaissons tous des personnes qui s’éloignent de leurs responsabilités lorsque celles-ci deviennent trop épuisantes et insupportables.

Il va sans dire que parfois toutes les mamans et les papas se sentent poussés à la limite par leurs enfants. On peut dire la même chose pour les couples qui partagent l’amour sacrificiel du Christ comme le demande le sacrement de mariage. Ajoutons aussi les prêtres, les diacres et les religieuses qui décident que leurs propres besoins sont plus importants que les demandes continuelles que le Seigneur met sur eux afin de prendre soin de son peuple. Nos vocations sont pour le bien de l’humanité; acceptons et donnons notre meilleur

Dans la bible, ainsi que dans notre langage quotidien, le mot PAIN est souvent utilisé pour désigner la nourriture nécessaire à la vie. Parfois nous disons « au moins ils ont du pain ». D’autres fois on dit « ils n’ont même pas de pain » quand on fait référence à ne pas avoir le nécessaire pour vivre.

L’évangile d’aujourd’hui nous parle d’un pain tout à fait spécial que Jésus a annoncé le lendemain après avoir nourri une grande foule avec quelques aliments seulement. Le pain dont il parle est plus important que celui qu’il leur a donné hier sur la montagne. Ce pain vient d’en haut, pas de la terre; il vient du ciel, il donne la vie éternelle à ceux qui s’en nourrisse.

Jésus dit : «ce pain, c’est moi-même qui le suis, moi qui vous parle et qui a été envoyé sur terre pour vous en parler. » Il annonce ceci de quatre différentes manières :

--« Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel »

--« Moi, je suis le pain de la vie »

--« Moi, je suis le pain vivant »

--« le pain que je donnerai, c’est ma chair »

Ces paroles semblaient être claires, mais un peu difficile comprendre. Elles nous démontrent que le don de la foi est nécessaire pour reconnaitre en Jésus le vrai pain qui est porteur de vie éternelle.

On peut se nourrir de ce pain de vie de deux manières : avec la foi et avec la participation à l’eucharistie.

Dans cette lecture, Jésus affirme : « il a la vie éternelle, celui qui croit en moi » un peu plus loin il fait appel à
l’eucharistie lorsqu’il dit : « le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde »

Dieu ne nous demande pas l’impossible. Il place devant nous seulement ce que nous sommes capable de faire. De lui, nous recevons le nécessaire pour entreprendre le voyage vers sa montagne. Cette montagne est le but de nos vies, notre destination, la raison pour laquelle il a créé chacun et chacune de nous. C’est à nous de croire en lui; de lui faire confiance. Nourri de son corps et de son sang, nous terminerons notre voyage, nous serons de bonnes mamans, de bons papas, de bons maris et de bonnes épouses; des personnes uniques et de bons chrétiens.

Vers la fin de la lecture il est encore plus explicite lorsqu’il nous dit : « celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui ».

Réalisant que la communion est le corps du Christ, nous nous rendons compte que cette nourriture divine est bien plus qu’un simple morceau de pain. C’est la nourriture qui donne la force spirituelle requise pour entreprendre notre semaine; la nourriture qui permet aux parents d’être présents aux besoins de leurs enfants, même lorsqu’ils sont fatigués; la nourriture qui aide les couples à trouver des moyens de se sacrifier pour l’un et l’autre comme le demande le sacrement de mariage. Voici les aliments qui aident les chrétiens à grandir et à se rapprocher du Seigneur malgré les défis physiques et émotionnels

Ces paroles de Jésus, qui démontrent la relation entre le pain de vie venu du ciel et sa propre personne, nous donnent beaucoup à réfléchir, à contempler et à l’action de grâce. Assez vite, nous pouvons voir l’immense amour que Dieu nous donne et que son Fils nous montre.

« Goutez et voyez comme est bon le Seigneur » Ce refrain du psaume exprime quelle doit être l’attitude des disciples qui accueillent l’enseignement de Jésus. Ces disciples, ce sont nous, ici, aujourd’hui. Deux verbes, goûter et voir, que l’on doit prendre au sérieux. Il ne suffit pas de savoir qu’un pain venant du ciel nous est offert pour vivre en communion avec le Christ. Il faut s’en nourrir. Les premiers chrétiens l’ont bien compris; après la mort de Jésus, ils se sont réunis chaque dimanche pour célébrer ce qu’ils appelaient « la fraction du pain » et aussi pour partager ce pain de vie. Pour ces pratiquants, ceci était une nécessité, afin de demeurer en route vers le royaume promis par Dieu; royaume qui n’est pas de ce monde mais qui est déjà au milieu de nous.

En nous nourrissant de la Parole et de l’Eucharistie, nous sommes capables de bien vivre et de bien mourir, car le Seigneur est vivant en nous et travaille à travers nous.

Prions : Seigneur, nous te disons merci, merci pour le pain qui donne force et courage, celui qui apporte la joie, pour le pain de la miséricorde, de l’unité, de l’amour et de la paix, le pain qui éclaire notre route, semence de vie éternelle. AMEN




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