miércoles, 4 de noviembre de 2015

La fête de tous les Saints et Saintes

ADACE pour le 1 novembre
Apocalypse 7, 2-14
1 Jean 3, 1-3
Matthieu 5, 1-12

Un saint ou une sainte est un homme ou une femme qui a voulu se donner entièrement à Dieu et au monde et qui a montré que l’essentiel n’était ni les honneurs, ni la réussite, mais l’amour et le service des autres. Nos grands-parents, nos parents, et même plusieurs d’entre nous ont vécu dans les temps ou les saints et saintes étaient vénérées. Nos églises ont de beaux vitraux et de magnifiques statues qui font ressortir l’importance et l’impact que certains saints et saintes signifiaient pour diverses régions.

Nos paroisses ont adopté ces noms comme patronne et patron, plusieurs universités ont fait de même. Si on retourne un peu en arrière, après des persécutions et des vies de sacrifice, certains saints et saintes ont été placés sur une échelle et semblaient mériter toute notre attention et toute notre vénération. Je parle des martyrs, ceux qui ont payé avec leur vie, qui sont devenus des sortes de héros à nos yeux par leurs exemples de vie exceptionnelles et hors de l’ordinaire. Retournant un peu plus loin en arrière dans le christianisme, les saints des premières communautés chrétiennes étaient TOUS les membres de l’assemblée, ceux et celles qui avaient reçu le baptême.

Nous savons que Dieu seul est saint, mais toutes personne reconnue comme enfant de Dieu par la foi et le baptême devenait à leur tour des saints et des saintes. C’est là que j’aimerais retourner aujourd’hui. La fête des saints n’a pas pour but d’ajouter d’autres noms à la longue liste de saints canonisés. La sainteté est un attribut, un cadeau qui vient directement de Dieu. Devenir saint, c’est se laisser transformer par Lui.

Être saint, c’est s’ouvrir à Dieu, c’est accueillir son amour qu’il veut nous partager. Dans notre société courante, il y a aussi des personnes beaucoup moins connues mais qui ont eu une influence déterminante sur nos vies : nos parents, nos grand parents, certains éducateurs et éducatrices, des voisins, des amis, des collègues de travail Ces gens sont des phares, « des lighthouses » qui illuminent nos vies; des guides qui nous ont pris par la main et nous ont rendu la vie plus belle et plus facile. Nous sommes tous le résultat de l’influence qu’ont eue sur nous d’innombrables personnes. N’oublions pas qui nous sommes.

Nous, les chrétiens, ne croyons pas que tout se termine avec la mort. Nous croyons plutôt que la mort est un passage. Isaïe nous dit : « Le Seigneur effacera les larmes de tous les visages…..sur sa sainte montagne, Il préparera un grand festin…..Il fera disparaître la mort…..Soyons joyeux et réjouissons-nous. » Ici nous parlons d’une continuation, la continuation de nos proches qui sont décédés avant nous. Nous pouvons vivre cette continuation si nous réalisons que le Christ est toujours vivant parmi nous. En cherchant et en trouvant le Seigneur ressuscité, nous trouverons aussi nos chers qui nous ont quitté. Ils sont avec Lui, ils sont nos saints.
Eux adorent le Seigneur face à face; nous adorons le même Christ sous le voile du pain et du vin à l’autel à chaque eucharistie. À la communion des saints avec nos proches, l’autel est le lieu de réunion qui est le plus proche avec nos morts, nos saints et saintes. Nos visites au cimetière sont un autre moyen que plusieurs choisissent pour être proche des leurs. Pour d’autres, c’est un moment tranquille avant de se coucher, où en se levant le matin au moment d’offrir sa journée au Seigneur. Pour moi, c’est la prière eucharistique qui ranime mon espérance dans la résurrection.

Avant le chant du Sanctus, on peut entendre les paroles : « ta parole et tes actes ont annoncé au monde que tu es vraiment un Père et que tu prends soin de tous tes enfants. C’est pourquoi, avec les anges et tous les saints, nous to louons, nous te bénissons et nous chantons l’hymne de ta Gloire en proclamant : SAINT! SAINT! SAINT! À partir de ce moment, mes saints et saintes qui m’ont précédé sont plus proches de moi que jamais.

Certainement je les manque; j’ai un lieu où je peux les rencontrer : L’autel. Le Saint Sacrement nous lie non seulement à Bethléem et au Calvaire, mais avec le monde entier. Le ciel se penche vers la terre; le visible et l’invisible se rencontrent. On ne prie donc pas les saints, mais on leur demande d'intercéder pour nous auprès de Dieu, de prier Dieu et le Christ pour nous.

On peut leur demander protection, aide, soutien, et discernement dans la vie. C'est dire que les saints sont attentifs à nos prières et que nous pouvons avoir nos saints favoris. Le mien c’est Saint Jude Aujourd’hui prions aux saints et saintes de nos vies. Ils et elles sont qui nous sommes, ils sont de notre famille.






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