jueves, 28 de julio de 2016

¡No Temas Yo Estoy Contigo!


El profeta Isaías, es uno de los más citados en el Nuevo Testamento y por el cristianismo en general. Jesús, estando en Nazaret siendo sábado, entró en la sinagoga y leyó un texto tomado del rollo de Isaías. Vale la pena tener presente y ubicarnos en el contexto del relato que se va a comentar, correspondiente a Is. 41,10. Es preciso anotar que el libro del profeta Isaías no es un solo bloque, sino que está dividido en tres partes correspondientes a épocas y situaciones distintas. El texto de Is. 41,10 correspondiente al Déutero-Isaías o segundo Isaías escrito posiblemente entre los años 586-539 a. C. época del exilio del pueblo de Israel a Babilonia.

El Exilio fue una época de desesperanza y nostalgia por haber tenido que dejar su tierra, por haber experimentado la destrucción del templo de Jerusalén, símbolo fundamental para el pueblo judío, sin embargo, los exiliados siguieron practicando sus costumbres religiosas, aunque no estaban en total libertad de honrar a su Dios Yahvé, dado que estaban sometidos al yugo de los babilonios.

En esa situación de opresión y desconsuelo, aparece la voz de Dios a través de los profetas para animar y dar esperanza a su pueblo. Dice el profeta: “No temas, porque yo estoy contigo; no desmayes, porque yo soy tu Dios que te da fuerzas; siempre te ayudaré, siempre te sustentaré con la diestra de mi justicia” (Is. 41,10).

Hoy es fácil encontrar hermanos que andan como oveja sin pastor, que han perdido toda esperanza, que han sido desplazados de sus tierras, alejado de sus familias, experimentado la opresión y la injusticia, pero es tiempo de escuchar la voz del Señor que día a día nos dice, no tengas miedo ni desmayes porque yo estoy para darte fuerzas. Dios el Señor no nos abandona, Él es nuestra más fiel esperanza, ¡ánimo no temas! Es ésa palabra alentadora que debe resonar cada mañana cada momento y en cada adversidad. No obstante es difícil sacar fuerzas en medio de los problemas pero mucho más si se ésta solo, si no hay nada que sustenta nuestra existencia, de ahí que ánimo, fuerza que Dios está a tu lado, como dijo Santa Teresa de Jesús “Nada te turbe, nada te espante, todo se pasa, Dios no se muda, la paciencia todo lo alcanza. Quien a Dios tiene nada le falta. ¡Sólo Dios basta!”

Así como Dios se manifestó por medio de los profetas al pueblo exiliado, mostrándoles su rostro misericordioso, así mismo está en medio de nosotros y de nuestras dificultades para sustentarnos y darnos las fuerzas necesarias para superar los problemas que dia a dia debemos enfrentar. ¡Ánimo no temas que Dios está contigo!





Summer Music Camp - St. John Eudes Catholic Church





Message de Mgr Crepy le 27 juillet 2016

Suite à l’assassinat d’un prêtre en France, voici le message de Mgr Luc Crepy, évêque du Puy

Avec toute la communauté catholique de Haute-Loire, je m’unis à la prière du diocèse de Rouen pour le père Jacques Hamel et ses proches, ainsi que pour les autres victimes de cet acte de barbarie, si misérable et si abject.

Notre prière rejoint aussi celles de tous les croyants qui travaillent pour un monde où ni la violence, ni la vengeance n’aient le dernier mot ; où les religions, les peuples et les nations, dans le respect des différences, œuvrent ensemble pour la paix ; où la fraternité se vit comme un chemin toujours à ouvrir avec persévérance dans le quotidien de notre société.

Les catholiques du diocèse du Puy sont en route vers les grandes fêtes mariales du 15 août prochain. C’est avec confiance dans les services de l’Etat et dans l’organisation du Jubilé que se prépare la mise en œuvre de ce grand temps spirituel. La peur ne doit pas être au rendez-vous, ce serait contraire à notre espérance et à notre volonté d’aller au-delà de toute violence.






Hacia los 220 años del Nacimiento de Santa María Eufrasia.

Rosa Virginia Pelletier (santa Eufrasia), nació en Noirmoutier, Francia en una familia sencilla de la pequeña Isla. Fundadora de la Congregación del Buen Pastor, extendió la misión en todo el mundo.

El equipo de Espiritualidad Congregacional, ha preparado un documento con motivo de la celebración de los 220 años del del nacimiento de Sta María Eufrasia en Noirmoutier este 31 de Julio.

Para comenzar la primera reflexión, se les proponemos algunos pensamientos para estimular la relación personal con la vida de Sta. María Eufrasia y animarlos a compartir en su comunidad, su familia, en su medio social o en el trabajo. Sus reflexiones y compartir, motivarán sin duda a seguir sus pasos con gran audacia.


Centro de Comunicación





miércoles, 27 de julio de 2016

Messe d’au Revoir du P. Saturnin A. Lawson

Pour coiffer tous ces évènements heureux de la vice province d’Afrique, le RP. Saturnin Anani LAWSON est appelé en mission à Cotonou. Du coup prend fin sa charge de supérieur de la maison de formation de Yopougon qu’il a tenu majestueusement pendant 6 ans, après avoir assisté pendant un an le supérieur d’alors.

Ooooooh lalaaaa! Un service en plein et en surplus pour son efficacité à donner de bons eudistes à la vice province. Le hasard étant le nom de Dieu, quand il veut faire silence, l’au revoir du P. Saturnin à la messe du 10/07/2016 coïncide avec ces 14 ans de sacerdoce ministériel. Que du bon vent pour la vice province en cette fin d’année académique et communautaire.

Derrière lui, la formation des candidats eudistes est confiée à un philosophe P. Aurélien V. GBEGNON, doctorant en philosophie politique. Entouré par une équipe de formateurs avisés le P. Paul ZOGBADAN et le P. Raphael SIKA !

Interview avec le Révérend père Saturnin Anani Lawson, supérieur de la maison de formation des pères eudistes en Afrique

Echo : Bonjour Révérend Père, veuillez-vous présenter à nos lecteurs. Saturnin Anani Lawson, prêtre eudiste.

Echo : Vous célébrez quatorze (14) ans de sacerdoce cette année, Pourriez-vous nous parler de votre cheminement vocationnel ?

Le chemin de ma vocation me semble un peu particulier. Il remonte à ma tendre enfance où quelques fois je m’amusais à jouer au prêtre avec les livres de catéchisme de mes frères. La vocation semble se préciser avec ma surprenante décision ferme de rentrer au séminaire pour devenir prêtre, mais prêtre missionnaire. C’était en 1988. J’ai donc foulé le sol du moyen séminaire Notre Dame de Fatima de Parakou au Bénin en 1990. Sur le coup, mon papa n’était pas d’accord, mes grands frères non plus. Ma grande sœur Hortense ne trouve aucun inconvénient à la nouvelle aventure. Le reste de la famille sera conquis après grâce à l’intervention de l’oncle Bernardin de Lomé. Après mon Baccalauréat à Parakou, je suis rentré en séminaire propédeutique à Misérété, dans le diocèse de Porto Novo au Bénin en l’année académique 1992-1993. Puis me voilà ensuite au grand séminaire saint Gall de Ouidah pour la philosophie du premier cycle à l’issue de laquelle j’ai décidé d’opérer une halte en 1995. Ce moment de césure, je l’ai effectué en famille, réfléchissant sur mon avenir, ma vocation, etc. Concomitamment, j’achevais mon premier cycle de philosophie à l’Université National du Bénin (UNB), Abomey Calavi.
Ce temps m’a permis de bien murir mon désir d’embrasser la vie missionnaire. Cet engagement est concrétisé en 1997 avec mon entrée en probation en communauté eudiste de formation de Yopougon en Côte d’Ivoire. Ce changement d’environnement m’a ouvert les yeux sur une autre dimension de la vie de l’Eglise. Après avoir achevé mon premier cycle de théologie à l’UCAO, je suis admis pour l’année spéciale. Il s’agit de l’année de spiritualité que j’ai effectuée à Cotonou au Bénin. Suite à cette année de spiritualité, je suis admis à l’incorporation puis ordonné diacre en la cathédrale Notre Dame de Miséricorde de Cotonou. Le 6 juillet 2002, je reçois des mains de feu Monseigneur Dom DOSSAVI alors évêque du diocèse d’Aneho, l’ordination sacerdotale au même moment que mes confrères Robert Gérard Boè Aminon LAWSON, Hyacinthe ALLAGBE et Thomas Valery FAFOLAHAN, en l’église sainte thérèse de l’enfant Jésus et de la sainte face de Godomey, diocèse de Cotonou.

Echo : A quand remonte votre première affectation dans cette maison de formation et surtout quelles furent vos impressions à cette époque ?

J’étais en mission au Togo dans le diocèse de Kpalimé, curé de la paroisse saint Joseph de Kusuntu, lorsque le vice provincial d’alors, le père Bernard CANTIN m’a informé de l’intention du conseil vice provincial de me confier la formation. C’était en 2009. Je devrais quitter le Togo pour Abidjan afin d’effectuer une année de tuilage auprès du père Serge de SOUZA, alors supérieur de la formation bientôt en fin de second mandat. Vous demandez mon impression à cette époque ! Je puis vous dire que la discussion avec le vice provincial a été fort âpre et ardue. Je ne vous cache pas que je ne voulais pas venir à Abidjan à la formation. Finalement j’ai dû obéir.

Echo : quelle fonction avez-vous occupé dans cette maison avant d’être porté à la charge du supérieur ?

Auprès du père Serge de SOUZA à Abatta où la maison de formation avait été délocalisée, j’ai été dans la communauté des pères formateurs comme son assistant.

Echo : Après sept (7) ans de présence dans cette maison quel bilan faites-vous ?

Après sept années à la formation, je peux dire que j’ai beaucoup appris et je ne finis pas d’apprendre.
Je peux dire que je suis heureux d’avoir aidé mes confrères finissants à toujours réussir pour le baccalauréat en théologie. A ce propos, je puis dire que le vice province a gagné un pari. Je suis heureux d’avoir beaucoup d’ex étudiants J’ai appris à collaborer avec les confrères en leur faisant confiance. Très heureux d’avoir aussi collaboré avec les Associés, Amis et Collaborateurs des eudistes, les fidèles qui viennent à nos offices et célébrations, et content d’aider le mouvement Eudiste-Jeunesse à voir le jour. J’ai dû en offenser plus d’un. Je fais amende honorable.

Echo : Vos premiers étudiants sont aujourd’hui pour la plupart prêtres, quels sentiments éprouvez-vous quand vous les rencontrez, quelles relations entretenez-vous avec ces derniers et quel messages pouvez-vous leur adresser ?

Je suis heureux de les voir élever la coupe du salut comme moi. Ils sont des confrères avec qui je suis appelé à vivre et travailler dans la vice province, ensemble pour la mission pour le rayonnement du Christ miséricordieux et son Eglise.

Echo : Quels conseils pourrez-vous prodiguer à vos étudiants qui sont encore en formation ?

Qu’ils évoluent en toute simplicité, sincérité et franchise. L’ouverture à la formation est primordiale. C’est le pont qui permet au formateur de mieux préparer le candidat à la mission de l’Eglise. Je leur demander d’être des faisceaux de créativité, joyeux et épanouis. Leur choix est fort noble, l’aventure en vaut la peine. Qu’ils consacrent leur juvénile énergie à Dieu en nourrissant leur vie par la prière, leur dévotion personnelle et l’oraison.

Echo : Pour les fidèles qui vous ont rencontré dans cette maison, que voudriez-vous bien leur dire pendant que vous les quitter pour une autre mission ?

Je n’aime pas les adieux. Mais je quitte beaucoup de d’amis avec un pincement au cœur. Mais ne sont-ce pas les montagnes qui ne se rencontrent pas ? Je les exhorte à être toujours des ouvriers indéfectiblement attachés au Christ, Chemin, Vérité et Vie. Qu’ils soient pour nous des parents et des conseillers sûrs, trouvant leur joie dans la collaboration apostolique.

Echo : Aujourd’hui, vous quittez la maison de formation, quels sentiments vous animent ?

Un sentiment de satisfaction pour avoir honoré une charge vice provincial jusqu’au bout. Très heureux d’accueillir où que je serai, d’autres étudiants et de contribuer à leur formation. Je rends grâce à Dieu.

Echo : Le pape François a décrété cette année comme année jubilaire de la miséricorde, comment l’avez-vous vécue ?

Un eudiste est par définition un apôtre de la miséricorde. Avant la bulle d’indiction de l’année jubilaire, la miséricorde est déjà ma vie. En cette année, le pape François m’a aidé à la vivre de façon plus intense. Je ne peux que rendre gloire à Dieu.





Las diferencias le darán fortaleza a la educación superior del país

Vicerrector general de Uniminuto, padre Harold Castilla.  ARCHIVO PARTICULAR

El vicerrector de Uniminuto, padre Harold Castilla, habla de los retos que tiene la formación profesional. La universidad cuenta con 120.000 alumnos.

Un requisito para garantizar el éxito de la educación superior en Colombia es entender las diferentes realidades de las regiones y, por ende, entregar valores agregados diferentes a los graduandos que les permitan hacer la diferencia en el mercado como profesionales o como emprendedores.

Uniminuto hace parte de las 288 instituciones de educación superior que tiene el país. Es una obra del Minuto de Dios y configura una apuesta misional para dar oportunidad de educación a más gente.

Así lo señala el vicerrector general de Uniminuto, el padre Harold Castilla: “la universidad se ha dedicado a conocer las necesidades de educación del país y buscamos responder a los temas puntuales, como lograr inclusión social con la mejor preparación posible”.

Este centro educativo es el de mayor número de estudiantes de Colombia con 120.000 jóvenes en procesos de formación; su vicerrector habló con Portafolio.

¿Dónde está Uniminuto?

Tenemos presencia en muchos sitios del país y una metodología que nos permite ofrecer un 60 por ciento de la educación virtual y 40 por ciento presencial.

Estamos en Mitú, por ejemplo, somos una universidad nacional con enfoque regional. Así hacemos presencia en Casanare, el bajo Cauca, El Bagre, Tibú, por solo mencionar algunos puntos.

Esa Colombia recibe nuestro proyecto educativo y allí somos un factor de desarrollo de profesionales integrales y con compromiso social, de esta manera construimos país desde las regiones.

EL PAÍS AVANZA EN COBERTURA

Hoy la educación superior tiene una cobertura del 49 por ciento, ahora en lo que tenemos que trabajar
es en la calidad. Nosotros queremos que los graduandos tengan un proyecto de vida, que tengan valor y que creen valor. Para ello el conocimiento debe ser con calidad.

¿En qué están hoy?

Iniciamos un proceso de acreditación de los programas en las áreas presencial, técnica, tecnológica y profesional.

El próximo año celebraremos nuestro 25 años de fundación, lo que es un orgullo, y ya hoy ofrecemos programas de posgrado y maestría en comunicación, educación, desarrollo comunitario y ciudadanía, paz y desarrollo. Estamos formando doctores en convenios con universidades de España, EE. UU., Canadá.

Nosotros, como entidad de educación superior, miramos el contexto y cómo ese talento que estamos formando puede apoyar el proceso de desarrollo y que redunde socialmente. Incluyendo en nuestros estudiantes las competencias básicas que se requieren: emocional, comunicación, humana y ética.

Y el trabajo y la generación de empresa…

El emprendimiento y la empleabilidad hicieron que la universidad creará el Centro Progresa de empleabilidad y emprendimiento y allí se incluyeron las prácticas profesionales.

Lo que buscamos es que esa práctica tenga la opción de ser el primer empleo de los graduandos, además de ser parte del proceso formativo de los estudiantes esa es una forma de conectar la academia y el mundo real. Hoy día el centro lo estamos expandiendo y llevándolo a Bello, Cali, Ibagué, Neiva y al sur de Bogotá.

Aquí se trata de aprendices con ingresos. Además tenemos una bolsa de empleo.

En cuanto al emprendimiento tenemos una unidad especializada en configurar las ideas.

Hoy el 87 por ciento de nuestros egresados están vinculados laboralmente.

¿Cómo van en acreditaciones?

Nosotros venimos haciendo el curso para acreditarnos, con programas de alta calidad. Y hace cinco años entramos en acreditación institucional.

Además, estamos en proceso de evaluación del Consejo Nacional de Acreditación. Nos parecen importantes los programas de acreditación porque son una apuesta para garantizar calidad y pertinencia.

Allí como país vamos a aprender que tenemos diferentes realidades y, por tanto, la educación debería apuntar a establecer diferencias en los valores agregados que los nuevos profesionales tienen.






Ajude a Escola Evolução Clínica


O padre Cleriston, acompanhado de agentes da Pascom, visitou a Evolução Escola-Clínica. Na ocasião o padre Cleriston leu a Palavra de Deus, evangelizou e abençoou mães, alunos e funcionários presentes. Também conheceu as instalações da instituição e ganhou de presente uma imagem de Nossa Senhora feita na oficina da escola.


A Evolução Escola – Clínica atende pessoas autistas e presta apoio aos seus familiares, por meio de diversas atividades. Para manter de seu bonito trabalho, precisa da ajuda de toda a comunidade. Uma das formas é prestigiar a Panificadora e Lanchonete Evolução, que funciona na escola e aceita encomendas.

Texto de Vanessa Lee (PASCOM)





martes, 26 de julio de 2016

Prêtre tué à Saint-Étienne-du-Rouvray : les réactions religieuses

Après l’attaque à Saint-Étienne-du-Rouvray où un prêtre a été égorgé, Mgr Dubost a exhorté à ne pas céder à la peur. / M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC/Après l’assassinat d’un prêtre et une prise d’otage dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le monde religieux s’associe à la douleur des victimes et appelle à la prière et la fraternité.

► Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du pape François : « le pape s’associe par la prière à la souffrance des familles, ainsi qu’à la douleur de la paroisse et du diocèse de Rouen »

Le pape François, à travers son secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, a tenu, par un télégramme de condoléances, à assurer Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, de sa proximité spirituelle.

Informé de la prise d’otages dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, qui a causé la mort d’un prêtre et où une personne a été grièvement blessée, il s’est associé « par la prière à la souffrance des familles, ainsi qu’à la douleur de la paroisse et du diocèse de Rouen ». « Il invoque Dieu, Père de miséricorde, afin qu’il accueille l’abbé Jacques Hamel dans la paix de sa lumière et apporte réconfort à la personne blessée, a ajouté le cardinal Parolin. Le Saint-Père est particulièrement bouleversé par cet acte de violence qui s’est déroulé dans une église au cours d’une messe, action liturgique qui implore de Dieu sa paix pour le monde. Il demande au Seigneur d’inspirer à tous des pensées de réconciliation et de fraternité dans cette nouvelle épreuve et de répandre sur chacun l’abondance de ses Bénédictions. »

► Mgr Lebrun, archevêque de Rouen : « L’Église catholique ne peut prendre d’autres armes que la prière et la fraternité entre les hommes »

Ayant appris de Cracovie où il accompagne les jeunes de son diocèse aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), mardi 26 juillet matin, la tuerie à l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen a exprimé, à travers un communiqué, son « cri vers Dieu, avec tous les hommes de bonne volonté. J’ose inviter les non-croyants à s’unir à ce cri ! », a-t-il ajouté.

Précisant qu’il revenait de Cracovie et serait sur place, mardi 26 juillet au soir, dans son diocèse auprès des familles et de la communauté paroissiale « très choquée », il a expliqué que « l’Église catholique ne peut prendre d’autres armes que la prière et la fraternité entre les hommes. Je laisse ici des centaines de jeunes qui sont l’avenir de l’humanité, la vraie. Je leur demande de ne pas baisser les bras devant les violences et de devenir des apôtres de la civilisation de l’amour. »



► Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France : « notre arme à nous c’est la miséricorde »

« La chair de l’Église catholique est atteinte ici dans une symbolique très forte : au cours de l’eucharistie et une petite communauté qui ne peut pas supposer qu’on va lui en vouloir et qu’on va venir la meurtrir ». Ainsi a réagi Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France (CEF) interrogé par la presse à Cracovie, pour qui cet attentat « touche tout Français, tout le monde. »

« Nous savons que construire une vie fraternelle passe par des drames, par des étapes mais cela va fortifier notre prière surtout en cette année où l’on réfléchit à la miséricorde », a-t-il ajouté. « La miséricorde c’est notre arme à nous. Ce n’est pas la vengeance, ce n’est pas la haine. Notre arme à nous, chrétiens, c’est à la suite du Christ »

Interrogé sur le climat de peur qui peut se ressentir actuellement sur le sol français, Mgr Pontier a rappelé qu’il « ne faut pas chercher auprès de la peur de bons conseils. Il faut, pour nous chrétiens, catholiques, non pas se raidir mais au contraire aller vers des gens différentes de nous : vers des athées, des musulmans, des juifs. C’est quand on ne se connaît pas qu’on a peur. »

Mgr Dubost, évêque d’Evry : « Il ne faut pas que la terreur gagne »

Interrogé par BFMTV, Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry Corbeil-Essonnes à Cracovie lui aussi pour les JMJ, a exhorté à ne pas céder à la peur. « Le propre des terroristes est de faire semer la terreur, a-t-il ainsi confié. Il ne faut pas leur céder. Il ne faut pas que la terreur gagne ».

« Nous allons ici, à Cracovie, prier pour les fidèles de la paroisse de Saint-Étienne-du-Rouvray », a également indiqué Mgr Dubost. « La seule chose à faire dans ces circonstances est de se serrer les coudes et de prier, être aussi non-violents, par l’amitié, la rencontre. Le monde que nous essayons de construire ici est justement un monde où on a envie de rencontrer l’autre et non pas le tuer. »


►Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise : « en tant que chrétien, il faut être artisan de paix et de dialogue »

Interrogé par RadioVatican alors qu’il se trouvait à Cracovie, Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, a confié son bouleversement. Abasourdi « comme tout l’ensemble des JMjistes, en particulier ceux de Rouen », il a exprimé sa communion de prière avec la communauté paroissiale, le diocèse de Rouen et les familles « de toux ceux qui ont été atteints par ce drame terrible ». « C’est vraiment une folie meurtrière, a-t-il confié. C’est inacceptable. J’ai du mal à trouver mes mots. Je suis sous le coup de l’émotion. »

« En tant que chrétiens, nous devons être artisans de paix et de dialogue, a-t-il ajouté. Sans le dialogue, sans le respect de l’autre, une vie en commun n’est absolument pas possible. Entre Nice, l’Allemagne récemment, les États-Unis, cette espèce de contagion meurtrière est de l’ordre de la folie. »

► Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers  : « demeurer fermement qui nous sommes »

Rouennais d’origine, l’archevêque de Poitiers s’est dit « très choqué » par l’attentat de Saint Etienne du Rouvray. « Comme les précédents, cet attentat n’est pas aveugle, il vise ce qui fait notre identité et notre histoire : après des journalistes et des humoristes, des Juifs, des gens qui font la fête et sont aux terrasses des cafés, après ceux qui célèbrent le 14 juillet, ce sont aujourd’hui des catholiques qui sont pris pour cibles. Tous des Français ordinaires », relève-t-il dans un communiqué rédigé depuis Cracovie.

« Face à cela, le pire serait de réagir en oubliant cette identité », souligne encore l’archevêque de Poitiers, qui souhaite au contraire « lui faire honneur et respecter les victimes en demeurant fermement qui nous sommes : attachés à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de critiquer, au droit et aux pouvoirs publics qui caractérisent une démocratie, à la distinction entre pouvoir politique et pouvoir religieux ».

« Les terroristes islamistes triompheront si nous entrons dans leur logique : oublier l’ordre public et nous dresser les uns contre les autres », conclut-il.

Isabelle Demangeat






With burning hearts we proclaim the Good News!

It has been a few years since I was informed of the desire of some people and of the Filipino Council about Saint Lorenzo Ruiz being present in one way or another in our Church. I am also aware there is a strong devotion to the Infant Jesus of Prague. I have been praying to Saint John Eudes to assist me in being faithful to the Church and our bishop and allowing several parishioners to keep their devotion toward our Lady of Guadalupe, Saint John Eudes, the Holy Family and the infant Jesus. How do we make room for Saint Lorenzo, canonized by Saint Pope John Paul II, as the Philippines' first saint in 1987?

San Lorenzo Ruiz is the patron saint of the Philippines as well as of overseas Filipino workers, Filipino youth, and Chinese Filipinos, among others. His feast day is on September 28, the day before every anniversary of his death, and celebrations are held every year in our region culminating by the Holy Eucharist presided over by Bishop Solis. Our turn will be in 2019!

You know the mission statement of our parish. It was published in the front page of our bulletin last March and can be found on our Web page. Every ministry action we make, and that the pastoral team accepts or makes, has to be clearly connected and to derive directly from this mission statement. Saint Lorenzo, as well as Saint John Eudes our patron saint, can be good models by which we can be inspired.
Our temple or our narthex cannot become a museum: that means adding a series of private devotions.
The sacraments should be the core of our faith experience, and the Eucharist in particular. I do not want to hurt our Child Jesus devotees’ feelings who after mass touch and kiss the statue of the infant Jesus of Prague. This beautiful statue belongs to all the parish devotees and not to just a few. I decided to place this statue on a solid stand in a different spot in the narthex to offer him to our devotees. There is no question of preventing people from touching and kissing the statue. But being a private devotion, I will not permit a sanctuary to be developed around this wonderful statue. This is the reason I moved it from where it is now – to be more visible and touchable.

Now we had to find a place for Saint Lorenzo. The church has made him a saint and the patron saint of the Filipinos. I want to honor the church decision and place his statue where the infant Jesus is currently located. I would like to have a small committee to be responsible for the maintenance of his space.

In Jesus and Mary,
Go and proclaim the Gospel with a burning heart!
Fr. Gérard Lecomte, CJM, Pastor





Prejornada Internacional Eudista culmina: Preparados JMJ 2016


Finaliza la Prejornada Internacional Eudista en preparación de la anhelada Jornada Mundial de la Juventud con el Papa Francisco en Cracovia.

 
 
 


Siguiendo la pista de San Juan Eudes, el 22 de julio luego de una gran acogida en la Basílica de DOUVRES LA DÉLIVRANDE, lugar donde nuestro fundador puso en manos del Señor la Congregación de Jesús y de María, se celebró la eucaristía en chino. El resto de la jornada la visita al museo de San Juan Eudes de Caen fue el lugar para entrar en meditación profunda para cerrar el día con una noche de confesiones.



 

El fin de semana hubo integración cultural de parte de las delegaciones de los distintos continentes, cursos de baile y deporte engalanaron las actividades de la familia internacional eudista, lo mismo que la celebración eucarística glorificando a nuestro Señor por esta enriquecedora peregrinación de camino a Cracovia.


 


Después de una semana de recorrido tras las huellas de san Juan Eudes, en Normandía, en la casa de los padres salesianos finaliza esta preparación espiritual. Una peregrinación llena de riqueza cultural y contemplativa, un compartir de experiencias de todos los jóvenes de diversas partes del mundo.


 



Con agradecimientos y oración para colocar en manos del Señor este recorrido de 24 horas hacia Polonia, atravesando República Checa y Alemania, con destino final Cracovia, realizando una parada en los campos de concentración nazi, para elevar una súplica a Dios por todo lo sucedido en esa zona.


 


lunes, 25 de julio de 2016

Homélie 16ème Dimanche Ordinaire C

Méditation autour des textes : Gn. 18,1-1a; Ps. 14; Col. 24-28; Lc. 10,24-28

Thème : Comment accueillir Dieu et se mettre à l’écoute de sa Parole qui est vie et lumière

Les textes de la liturgie de ce dimanche sont dans la continuité de ceux du dimanche dernier à travers lesquels le Christ nous donnait un enseignement sur l’amour de Dieu et du prochain qui doivent être tenus ensemble comme les deux aspects d’un même appel de Dieu. Nous y avons découvert également, que sous l’image du bon samaritain, c’est Jésus qui se fait proche de chacun de nous! En ce dimanche, à travers les textes bibliques, il nous montre comment accueillir sa présence; quelles sont les attitudes d’hospitalité que nous devons manifester en face de Dieu qui se présente à nous?

Dans la première lecture, tirée de la Genèse, il nous est donné l’exemple d’Abraham (et de sa femme Sara,) qui vont offrir leur accueil et leur hospitalité d’une manière extraordinaire à Dieu qui se présente à eux, à l’improviste, sous les traits de trois étrangers de passage à proximité de leur habitation. Le récit nous dit qu’à la vue des trois hommes, Abraham s’est précipité pour aller à leur rencontre pour leur demander d’accepter son accueil et son hospitalité. Quelle belle leçon de bonté et de considération, nous révèle-t-il ainsi Abraham? En fait, dans la profondeur de sa foi, Abraham avait compris qu’en faisant bon accueil aux trois étrangers, c’était Dieu qu’il accueillait, c’était Dieu qui lui manifestait ainsi sa proximité. A cause de leur bon accueil, Abraham et Sara reçoivent un signe de la faveur de Dieu : Sara va devenir mère malgré son âge avancé! ! Ainsi le bienfait n’est jamais perdu; accueillir le prochain au nom de Dieu, apporte toujours quelque chose de nouveau à la vie, du renouveau, du « Toff, you know»!!

Aujourd’hui encore, le Dieu d’Abraham, continue de nous visiter, de se faire proche de chacun de ses enfants! Même si nous ne pouvons pas tout appréhender de cette présence de Dieu à divers égards, il se manifeste à nous à travers les traits de son visage; ces traits, que nous retrouvons en ceux de l’étranger, du pauvre, de l’immigré, de l’exclu, de l’affamé, de l’orphelin et de l’abandonné…qui croisent bien souvent nos chemins et envers lesquels nous restons beaucoup indifférents. A travers, le bel exemple d’accueil d’Abraham et de Sara, c’est donc un appel qui est lancé à chacun, chacune de nous, afin que nous soyons aussi attentifs et ouverts au service de la charité, au service de bienfaisance à l’égard de nos frères et sœurs qui sont dans le besoin.

Dans l’Évangile, nous avons également le témoignage de gestes d’hospitalité manifestés à l’endroit
de Jésus par Marthe et Marie, les deux sœurs de son ami Lazare. Elles manifestent deux attitudes différentes dans l’exercice de l’accueil de leur Hôte. Marthe fait tout pour bien recevoir Jésus dans leur maison, en assurant les multiples tâches nécessaires. A côté de sa grande mobilité, nous trouvons, l’attitude totalement différente de sa soeur Marie, qui, s’étant assise aux pieds de Jésus, écoutait attentivement sa Parole. Ce comportement de Marie est similaire à l’attitude du disciple à l’égard de son maître à l’époque de Jésus. Cependant, devant la critique que fait Marthe de l’attitude de sa sœur, Jésus lui répond, en lui faisant comprendre que le choix de sa sœur est la meilleure. Cette réponse de Jésus voulait-elle signifier, à l’opposé, un mépris des efforts de Marthe?

Relevons ici que Jésus n’a jamais voulu opposer les deux attitudes : vie active de Marthe et vie contemplative de Marie! Il a répondu à Marthe qui était tentée par la comparaison avec sa sœur; qui essayait de banaliser, de minimiser et de mépriser ce que faisait Marie dans le rite d’accueil. En fait tout en reconnaissant la bravoure de Marthe et l’importance de son hyperactivité, Jésus, voulait lui faire comprendre, qu’un hôte est plus honoré quand on prend le temps de l’écouter et de comprendre ce qu’il veut! En Afrique, dans la culture de mon pays, la Côte D’Ivoire et peut-être dans bien d’autres aussi, le rite de l’hospitalité corrobore bien ce qu’enseigne le Christ à Marthe : on fait asseoir le visiteur, on lui donne de l’eau pour lui souhaiter la bienvenue, on écoute les nouvelles avant de s’adonner aux préoccupations du gite et du couvert…on ne laisse jamais seul un visiteur, un hôte !

Et cela est d’autant plus vrai pour notre Seigneur Jésus-Christ, chers frères et sœurs, lui qui veut occuper le centre de notre vie chrétienne par la présence de sa Parole de vérité qui éclaire et transforme à son écoute. Oui, Marie a choisi la meilleure part parce qu’elle accueille Jésus en manifestant prioritairement son soucis de se nourrir de sa Parole qui va assouvir sa faim, étancher sa soif… Comme «un cerf altéré cherchant l’eau vive ainsi son âme désirant Dieu, s’accroche à la proximité de Jésus-Christ, son Seigneur qui a les paroles de la vie éternelle…». En ce sens, en nous donnant aussi l’exemple de Marie, Jésus nous invite, en tant que disciple, à faire attention à ne pas
tomber dans un activisme sans fondement qui consiste à nous garder trop « busy, busy», à être à la course dans nos divers engagements, à focaliser notre trop grande attention sur les tâches qui nous semble urgentes mais qui nous font manquer d’entrevoir la réalisation de l’essentiel. Ainsi Jésus nous appelle à donner une place prépondérante à l’amour de sa personne et à l’écoute de sa Parole dans nos préoccupations quotidiennes afin de discerner et de mieux répondre à ses attentes et à la volonté de Dieu, notre Père. C’est là que se trouve la voie de notre croissance spirituelle et le dynamisme de notre apostolat. La vie chrétienne est une communion à la vie de Dieu en et par la personne de Jésus; elle veut être la manifestation d’une vie habitée par la présence du Christ, vivant et régnant par le feu brulant de son amour et de sa Parole sous la mouvance de l’Esprit St.

Comme à Mambré et comme à Béthanie, ce matin le Seigneur s’invite chez nous! Il nous rejoint en Église, dans notre assemblée dominicale; il veut nous donner sa Parole et son Corps Eucharistique! Saura-t-il trouver un bon accueil en chacun, chacune de nous; saura-t-il trouver des cœurs disposés à l’accueillir avec joie. Demandons-lui de disposer nos cœurs à le recevoir avec respect dans le recueillement et l’émerveillement tout au long de la liturgie eucharistique : « Jésus-Christ, Flamme vive en notre vie, Jésus-Christ, feu qui brûle notre cœur! Ô viens en chacun de nos cœurs, vient nous donner vie et force, Seigneur Jésus Sauveur …» Amen