martes, 12 de julio de 2016

Création d'un trait d'union entre les générations

Favoriser le lien social et l'échange de valeurs entre les générations : c'est la mission que s'est lancée la deuxième crèche intergénérationnelle de Marseille, et la première dans le 9e arrondissement, au 23, chemin de la mili­te Saint-Joseph. Ce vendredi, flip flap floup a convié parents, enfants, aînés de la maison de retraite voisine et élus locaux lour une journée dédiée à inauguration de ses lieux.

Après une série d'épreuves tye JO et un spectacle réalisé par enfants, discours et coupure de ruban ont été de rigueur pour célébrer cette ouverture en grande pompe. "En plus d'être un beau projet qui favori­se le passage de mémoires, cette crèche s'ajoute au panel d'offres que nous pouvons proposer aux jeunes parents", confie Catheri­ne Chantelot, adjointe LR au maire déléguée à la petite enfan­ce. En effet, cette initiative s'inscrit dans la démarche mise en place par Lionel Royer-Perreaut, conseiller départemental et maire des 9e et 10e, qui vise à augmenter le nombre de places disponibles dans les crèches de son secteur. "En deux ans, nous avons créé 615 places à Marseille, dont 230 rien que dans le 9e.

Flip flap floup permet ainsi à la ville d'accueillir 56 enfants de 3 mois à 4 ans", explique t il. Ce projet innovant, la Caisse d'allocation familiale des Bou­ches-du-Rhône a tenu à conti­nuer àle faire sien, s'engageant à soutenir 70 % du coût global de l'opération.

Si son emplacement privilé­gié au coeur d'un parc boisé atti­re de nombreux parents, c'est surtout son programme atypi­que qui attise la curiosité. "No­tre projet pédagogique se base sur la participation des seniors de la maison de retraite du Bon Pasteur à une grande partie de nos activités", livre Laurence Botton, l'une des gestionnaires des locaux. En effet, trois fois par semaine, les enfants cuisi­nent, lisent, chantent et décou­vrent la nature avec leurs aînés.

Ce concept innovant permet de sensibiliser les enfants à la continuité de la vie et aux plus âgés de rompre avec joie leur isolement social. "Les plus jeu­nes sont souvent étonnés au dé­but, mais très rapidement, un vrai beau lien se construit", confie Charlotte Tassy, directri­ce de l'établissement.

Myrtille Serre, la Provence - 4.07.16







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