miércoles, 29 de marzo de 2017

Le 374è anniversaire de la CJM au Canada


Ce 24 mars 2017 a eu lieu à la maison des pères eudistes à Québec ( Canada) une célébration qui a rassemblé la grande famille des incorporés et associés eudistes.

 
 

 Cette célébration des 374è anniversaire de la CJM, a vu la participation d’une soixantaine de personnes et a permis aux uns et aux autres de renouveler leurs promesses d’engagement au sein de la CJM.




 

La célébration a été marquée par les voeux de deux nouveaux couples qui ont rejoint le groupe des associés. 

Espiritualidad Eudista en Catholic.net



Con gran alegría, la Unidad de Espiritualidad Eudista sigue cosechando frutos para difundir la espiritualidad de san Juan Eudes. Luego de permanentes contactos con el prestigioso sitio web católico Catholic.net, las directivas de esta página se han contactado con la UEE para iniciar nuestra participación en su web publicando contenido en la sección: "Mariología, todo acerca de María". Las publicaciones iniciaron la semana anterior, cuando se puso a disposición de todos los visitantes un texto de san Juan Eudes sobre el Corazón de María que sufre al ver los tormentos del Corazón de Jesús.

En efecto, la espiritualidad de san Juan Eudes está caracterizada por su fuerte acento mariológico, realidad que se descubre al observar sus escritos y determinar que su obra más extensa lleva como nombre: El Corazón Admirable de la Santísima Madre de Dios.

Esta noticia se une a la publicada la semana anterior, en la que el sitio web español ReligiónenLibertad publicó, en la sección "Orar con", contenido del presbítero normando.




martes, 28 de marzo de 2017

Interview de Mgr Crepy par Radio Vatican

Mgr Crepy lors de la messe pour les victimes d'abus en novembre à Lourdes - AFP
L'Église de France réaffirme son engagement contre la pédophilie

(RV) Entretien - Un documentaire diffusé mardi 21 mars 2017 dans la soirée en France, réalisé par Cash Investigation en collaboration avec Mediapart, et la parution de l’ouvrage intitulé « Église, la mécanique du silence » (chez JC Lattès), sont venus relancer la question délicate et douloureuse de la gestion des cas d’abus sexuels dans l’Église.

L’enquête, menée pendant plusieurs mois et sur différents continents, dénonce notamment le silence de certains évêques et la pratique qui consistait à transférer des prêtres accusés d’abus sexuels sur mineurs.

La conférence des évêques de France (CEF), qui n’a pas souhaité s’exprimer en plateau, a dénoncé les méthodes de Cash investigation, évoquant une émission à charge ne mettant pas en valeur tout ce qui a été fait dernièrement en matière de lutte et de prévention.

Mais dans le même temps, elle exprime sa « honte » face au contenu du reportage et sa détermination à lutter contre ce « fléau ». Hélène Destombes a joint Mgr Luc Crepy, évêque du Puy-en-Velay, responsable de la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie au sein de la CEF 



Aniversario de la Congregación de Jesús y María


El 25 de marzo celebramos en la Iglesia católica universal la solemnidad de la encarnación del Señor, a su vez un día como hoy hace 374 años San Juan Eudes funda la Congregación de Jesús y María (Padres Eudistas), esta se crea respondiendo a una necesidad de la época, en la que el santo francés ve que es necesario formar buenos sacerdotes para el pueblo de Dios, en la actualidad se mantiene este carisma en la congregación y se sigue formando obreros para la mies del Señor.


Fourth Sunday of Lent

by: Rev. Fr. Renato Ligeralde, CJM
Jn. 9:1-41

The first reading states that God sees the heart and not the looks or stature of a person; and, in the Gospel, Jesus opted to do what is good and not what is merely right. Therefore, both readings show God’s justice.

It is known that the first commandment in the Decalogue is the central of all commandments while the Law on Sabbath is considered as a link between the first three and the last six commandments. This could be the reason why Jesus cured a blind person during the Sabbath. This does not mean that he broke the Law. He just showed the primacy of God’s Law of justice. “Which is important, to do good on Sabbath or to do evil? To give life or to take it away?”

God’s justice is very different from the justice of human. The justice of human is based on the law of retaliation: an eye for an eye and a tooth for a tooth. But God’s justice is based on the law of love, that is, compassion, mercy and forgiveness.
The whole Bible speaks of God’s justice. There are many stories in the Holy Bible that illustrate God’s justice. For example, David’s story. Although David was unfaithful to God, God remained faith to David. Remember the story of David and Bathsheba? He committed a great sin but, still, God took David’s line to be the line of the Messiah. God invited David to repent and he did.

So, as we continue our Lenten journey, Jesus extends his invitation to us. Jesus invites us to look at the heart of a person and not on his/her stature or state of life. He summons us to do what is good than to do what is merely right. That is, to give life to other people by forgiving all those who have wronged us, to be compassionate and merciful. In other words, he is calling us to exercise God’s justice.

Prayer: O Lord Jesus, we beg you to lend us your eyes so that we could see the heart of our neighbors, and produce the fruit of true justice which is God’s justice. Amen. 



Un outre anniversaire : 380 ans du vœu du martyre de saint Juan Eudes

Le 25 mars est une date qui a de multiples résonnances dans la vie de saint Jean Eudes, jusqu’à vouloir relier à ce jour les événements de sa propre vie et les grandes dates des mystères du salut. En effet pour lui, le 25 mars est le mémorial de l’incarnation du Fils de Dieu et en elle est contenu tout notre salut. 

L’Annonciation du Seigneur est le point focal vers lequel tout converge et d’où tout découle. La venue dans la chair de l’Un de la Trinité énonce en elle-même notre salut et l’établit de manière irréversible : le choix de Dieu est de se donner sans retour pour la vie en plénitude de sa créature, enfermée dans sa faiblesse et son péché, en la rejoignant dans sa condition. Le choix de Dieu est le don total de lui-même en notre faveur, par son Fils unique ; c’est le choix de la miséricorde, pleine révélation du visage du Père.

Dans la continuité du vœu de servitude qu’il prononça en 1624 à l’invitation du P. Pierre de Bérulle, Jean Eudes choisit ce jour du 25 mars 1637 pour rédiger et signer de son sang le vœu du martyre. A l’image de Jésus, Jean Eudes désire se donner sans retour et s’offrir pour le salut du monde, pour vivre la mission sans y mettre d’obstacle. Sa contemplation du mystère du Christ dans la lettre aux Hébreux est la source de sa propre offrande : « Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre. Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit
d’offrir. Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes. » (He 10, 5-10)

Remarquons que Jean Eudes accomplit ce vœu dans l’intimité, sans le porter à la connaissance de ses compagnons ; il le fait au moment où il achève son premier grand ouvrage, « La vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes », vivant pour lui-même ce qu’il propose pour tous les baptisés : laisser le Christ vivre et régner en eux pour que chacun puisse dire : « ce n’est plus moi qui vis mais le Christ en moi » (Ga 2,20).

Nous mêmes adorons le Vœu du martyre de notre Père Jean Eudes en rendant grâce de l’avoir prononcé et signé de son sang ; rendons grâce de l’avoir vécu par son zèle d’apôtre, par sa vie toute donnée, pour la fécondité de son existence. Nous demandons au Christ par son intercession de choisir nous aussi de nous donner sans nous reprendre, pour être témoins de la miséricorde et hérauts de l’Evangile, dans les lieux où le Seigneur nous envoie.

Vœu de martyre




Misiones Conferre-Comunidad Intercongregacional


La CONFERRE organizó entre el 27 febrero y 6 de marzo una semana misionera para llevar la buena nueva a los afectados por los incendios en la región del Maule.

“Lo importante es que gracias a Dios estamos bien”... es quizás la frase que con mayor frecuencia escuchamos durante los 7 días que tuvimos la oportunidad de compartir con las familias que perdieron todo en los incendios que azotaron el sur de nuestro país.

Las misiones de las que fuimos parte entre el 27 de febrero y el 6 de marzo, fueron sin duda una semana llena de gratitud y hermandad. En cada casa que visitamos en el sector rural de Empedrado, Santa Olga, Nirivilo y Valle de Pichamán, fuimos recibidas con los brazos abiertos y generosos, como quien recibe la visita de una esperada amiga de años; compartimos lo que los habitaba en lo más profundo del corazón, compartimos sus sueños y miedo de futuro; pero por sobre todo la esperanza
de que todo se solucionará. Las imágenes que durante semanas vimos de los incendios por televisión, hoy tienen para nosotras nombres, historias, rostros concretos.

Comunidad

Durante 7 días pudimos compartir en sororidad con hermanas de otras congregaciones (Sagrados Corazones, Franciscanas Misioneras de María, Hermanas de la Caridad, Buen Pastor, Hermanas de Don Orione), desde la organización de los sectores a visitar, la oración diaria, la eucaristía, los traslados.

Desde nuestros distintos carismas teníamos un sentir común ser hermanas y compañeras entre nosotras y con las personas que fuéramos a conocer durante los días de misión.

Un pedacito de cariño

Al avanzar por el cruce de Santa Olga a Empedrado, se puede ver kilómetros de bosque quemado, a orilla de camino destacan las blancas media aguas de Techo, donde ya viven familias que comienzan a ponerse de pie, muchas de estas casitas tienen construcciones “nuevas”, donde en pequeñas habitaciones acogen a sus familiares de Santa Olga o Los Aromos que no tienen otro lugar donde vivir, mientras comienzan la reconstrucción del pueblo (puede durar más de 2 años).

Todos los muebles que tienen fueron regalados por personas generosas que fueron poco a poco ayudándoles a “armar la casa”, una silla de colegio, una mesa de terraza, etc. Una familia nos señalaba que les gustaba mucho su casa pues cada rincón, cada mueble, cada cosa que había ahí era el recuerdo de los “hermanos chilenos, un pedacito del cariño de cada uno”.

El futuro

Lo más difícil era preguntarles por el futuro, los hombres trabajan en la madera y aseguran tener trabajo por un par de años, a muy mal pago. Sus patrones, el bosque, las barracas, los camiones, su fuente laboral “se quemó”. Las mujeres por su parte se encargaban de los animales, de cosechar mora, rosa mosqueta, callampa; todo eso también “se quemó”. La gran mayoría de los hombres no tiene trabajo; las mujeres por su parte cocinan, barren un poco y se sientan a contemplar los bosques quemados; los niños ansiosos de comenzar el colegio y poder cambiar la rutina del último mes.
Al volver cada tarde y compartir lo vivido en comunidad, nos preguntábamos un poco desoladas ¿Cómo ayudarles? ¿Armemos invernaderos? ¿compremos animales? ¿apadrinemos familias?, muchas ideas surgían en esas evaluaciones diarias.

Gratitud

Lo que más recibimos de parte de las familias visitadas fue gratitud, muchas veces no creían que de tan lejos estábamos ahí sólo para visitarlos, para conversar, reír y llorar juntos. Muchas gracias, muchas gracias, muchas gracias nos repetían familias católicas, evangélicas, simplemente hermanos agradecidos de que “las monjitas” los visitaran. ¿Cómo no agradecer la disposición de permitirnos entrar en sus casas? ¿Cómo no agradecer el vaso de agua, la fruta fresca, el abrazo generoso, la oración compartida? Al pasar los días podemos decir ¿Cómo no agradecer a nuestra comunidad que nos permitió ir? ¿Cómo no agradecer a quienes allá nos acogieron, ayudaron, estuvieron atentos a nuestras necesidades y urgencias? Finalmente ¿Cómo no agradecer a Dios siempre generoso, siempre mostrando su fidelidad en todo momento?


Une nouvelle page du Chapitre

Le chapitre provincial se déroule actuellement à la maison mère du Bon Pasteur à Angers jusqu'au 31 mars, sur le thème «Avance en eau profonde... Jetons les filets, Le Seigneur est déjà là» (Luc 5,4).

Quarante-cinq capitulantes et une dizaine d’invités assistent à ce moment important de la vie de la Province suscitant à la fois attente, désir, espérance, et parfois peur du changement.

Un chapitre est un temps de relecture pour relire les trois dernières années puisque le dernier chapitre a eu lieu en 2014. C’est aussi un temps pascal pour regarder l’histoire vécue. C’est un temps de célébration de ce que l’Esprit a fait dans le cœur des membres de la province et dans son corps tout entier. Enfin c’est un temps d’intercession pour que l’Esprit préside aux choix qui seront faits et pour qu’Il travaille dans les cœurs des 45 capitulantes car il s’agira d’élire la nouvelle supérieure provinciale pour un mandat de six ans et sa nouvelle équipe de conseillères apostoliques et contemplatives.


“Una vocación en común con la de la Madre de Dios”, Homilía del Padre General

Dentro de la solemne celebración eucarística que tuvo lugar en la Casa General, el P. General Jean-Michel Amouriaux, pronuncio la homilía que a continuación compartimos.

En esta ocasión, como es costumbre, los Eudistas que están al servicio de la Congregación en la Casa General renovaron su promesa de Incorporación, acompañados por la fraternidad y la oración de numerosos sacerdotes diocesanos que viven en esta casa. La celebración se prolongó en un almuerzo festivo, al estilo romano, en un restaurante del barrio.

“Una vocación en común con la de la Madre de Dios”
Homilía del Padre General en la Solemnidad de la Anunciación
25 de marzo 2017

Cuando en la Iglesia celebramos una fiesta, no nos quedamos en el pasado. Nos colocamos siempre ante tres registros: la memoria, el presente y el futuro. Así está estructurada nuestra fe. Recordamos los hechos históricos que ocurrieron en el pasado porque no estamos en un mito. De esta manera se entiende que el pasado está todavía presente y nos lleva hacia el futuro. La forma más sencilla para entender la estructura de la fe es la resurrección: cuando proclamo la resurrección de Jesús de la tumba en Jerusalén, enseguida estoy en el presente: ¡Él está vivo! Y así se plantea la cuestión de mi devenir y de mi resurrección.

Pero lo que digo de la resurrección conlleva una comprensión de los misterios de la vida de Cristo:
todo lo que Cristo ha vivido y llevado a cabo permanece vigente todavía hoy; todos los misterios de la vida de Cristo se unen a nosotros –aquí y ahora- y nos llevan hacia el pleno cumplimiento. Así entendemos el misterio que celebramos hoy: la encarnación del Hijo de Dios en la carne de la Virgen María. Se trata de un evento único, en el espacio y en la historia. La Virgen María tuvo la gracia única de ser llenada por el Espíritu Santo y de generar en su carne al Hijo de Dios para que entrara en el mundo.
Cuando recordamos este acontecimiento, no hablamos solamente de lo que ocurrió en el pasado, sino que manifestamos su “sí”, que es nuestra fe: es por medio de la fe que todo ser humano puede acoger en su ser la presencia de Cristo. Pero nosotros acogemos a Jesús de una forma distinta a la de la Virgen María, lo recibimos en nuestro ser, en el corazón que es centro de vida, lugar interior de libertad, puesto al interno, donde voluntad y sentimientos están unidos. Podemos decir que el Padre continúa produciendo su Palabra con la potencia del Espíritu Santo. Dios Padre continúa pronunciando su Palabra de vida, revelando su Hijo a nosotros. Estas son las palabras de san Pablo en el primer capítulo de la carta a los Gálatas (1,16). Y es así como continúa formándose en nosotros. En la misma carta a los Gálatas (4,19), san Pablo dice: “¡Hijitos míos!, por Ustedes sufro de nuevo dolores de parto, hasta ver a Cristo formado en Ustedes”. ¡Él habla de Jesús que se forma en los fieles, usando las palabras “concepción” y “parto”! El Verbo de Dios, la Palabra de Dios, está destinada a habitar en lo interior de nuestras personas y a crecer y permanecer ahí, para transformar nuestros cuerpos como templos de su santa presencia.

Es fácil entender por qué san Juan Eudes escogió esta fiesta para fundar su Congregación: había escrito en 1637 la “Vida y Reino de Jesús en las almas cristianas”, según él: “El misterio de los misterios y la obra de las obras es la formación de Jesús en nosotros”. La finalidad de la Congregación es ayudar y acompañar esta formación interior de Jesús en todos los miembros de la Iglesia, tanto laicos como sacerdotes.

¡Qué gracia tan increíble! ¡Y es por fe que creemos en este increíble! El sacramento que celebra esta generación, esta formación de Jesús, es el bautismo, el sacramento de la fe por excelencia. Y lo quealimenta el crecimiento de Cristo es la comunión con su cuerpo, el misterio que aún hoy celebramos. Nosotros, pobres y pecadores, somos arrancados del polvo y exaltados como Príncipes, coherederos del Hijo de Dios.

Más aún, nosotros los sacerdotes, escuchando el evangelio de la Anunciación, nos atrevemos a ponernos en el puesto del Ángel Gabriel: estamos al servicio del ministerio, que es el primero que anuncia el Verbo, para hablar de la Palabra de manera que genere a Cristo en los corazones de los fieles. Somos responsables de la celebración de los sacramentos de la fe a través de la cual el Verbo encarnado toma cuerpo real en la vida de los fieles. Somos responsables del acompañamiento del cuerpo de Cristo en su crecimiento.

Escuchemos una vez más a san Juan Eudes: “La formación de Jesús es la obra más santa y mayor de la santa Iglesia, la cual no tiene oficio más alto que el que lleva a cabo cuando, por boca de sus sacerdotes, produce a Jesús en un cierto admirable modo en la Eucaristía, y cuando lo forma en los corazones de sus hijos, no teniendo en todas sus funciones otro fin que el de formar a Jesús en las almas de todos los cristianos”.

¡Esta es nuestra vocación! ¡Nosotros, pecadores y pobres, hemos sido escogidos para hacer nacer y crecer al Hijo de Dios en las almas del Pueblo de Dios!

Continuamos admirando lo que el Señor hizo en la vida de la Virgen María, lo que hace en la vida de sus fieles y lo que les confía a sus sacerdotes. Demos gracias en nuestra celebración eucarística. Nuestra vocación es inmensa, es común con la de la Madre de Dios, esto es, llevar hoy a Cristo en el mundo, él quien libera a los oprimidos, consuela a los afligidos, da esperanza y salvación. A través de nosotros Cristo continúa y completa su misión. Y podemos hacer todavía más: dejemos que Él viva y reine en nosotros. Por eso, pidamos a la Madre de Dios que nos guíe en esta acogida del Verbo encarnado y lo dejemos crecer en nosotros, hasta decir con san Pablo: “No soy yo quien vive, es Cristo quien vive en mí” (Ga 2,20). Amén.

P. Jean-Michel Amouriaux, cjm
Superior General

Padres Eudistas comemoram os 374 anos de fundação da Congregação Jesus e Maria


Na solenidade da Anunciação do Senhor, os Eudistas, em suas diversas casas espalhadas pelo mundo, festejam, hoje, os 374 anos da fundação da Congregação Jesus e Maria. Desejada no coração de Deus e nascida para a Igreja, no coração de São João Eudes esta Congregação nasceu para "Adorar o Verbo encarnado e colocar-nos ao serviço de Cristo sacerdote.


 
E na encarnação do Verbo no ventre puríssimo da Virgem Maria, podemos dizer com alegria: o Deus conosco, o Emanuel, se fez próximo e está no meio de nós.Encarnando sua Vida e seu Evangelho em nós somos capazes de experimentar a salvação que Ele nos trouxe. Dando-lhe vida em nossa vida, somos formados permanentemente por ele para que possamos, como Maria, dizer-lhe sempre: aqui estou para fazer tua vontade.

E a Congregação de Jesus e Maria comemorou, na Casa de Formação, em Fortaleza, esta data festiva com uma celebração eucarstica, presidida pelo padre Gabriel Mendoza e concelebradas pelos padres Johnja Lopez e Juan Carlos Giraldo, com a participação de Associados Eudistas e Amigos de São João Eudes. Após a celebração os pressentes participaram de um café compartilhado.



Celebramos otro aniversario: 380 años del Voto de Martirio de san Juan Eudes

El pasado 25 de marzo también celebramos otro aniversario importante para la familia eudista: los 380 años del Voto de Martirio de san Juan Eudes. El P. Jean-Michel Amouriaux nos propone a continuación una consideración de este acontecimiento para que hagamos una entrega radical, sin reservas.

El 25 de marzo es una fecha que tiene múltiples resonancias en la vida de san Juan Eudes, hasta el punto de que él trata de releer en este mismo día sean los acontecimientos de su propia vida como las grandes fechas de los misterios de la salvación. De hecho, para Eudes, el 25 de marzo es el memorial de la encarnación del Hijo de Dios, en la cual está contenida toda nuestra salvación. La anunciación del Señor es el punto focal hacia el cual converge todo y desde donde todo se desprende. La venida en la carne del Uno de la Trinidad, enuncia en sí misma nuestra salvación y la establece de manera irreversible. Dios opta por darse sin contracambio para darle vida en plenitud a su creatura, débil y pecaminosa, uniéndose a su condición. Dios opta por darse totalmente a sí mismo a favor nuestro, por medio de su Hijo único; es la opción de la misericordia, plena revelación del rostro del Padre.

Juan Eudes escogió el 25 de marzo de 1637 para redactar y firmar con su sangre el voto de martirio, dándole continuidad al voto de servidumbre que ya había hecho en 1624 por invitación del P. Pierre de Bérulle. Del mismo modo que Jesús, Juan Eudes trata de expresar todo su deseo de darse sin reservas por la salvación del mundo, para vivir a fondo la misión sin poner obstáculos.

La fuente que inspira esta ofrenda total es la contemplación del misterio de Cristo en la carta a los Hebreos, donde se lee:
« Por eso, al entrar en este mundo, dice:
Sacrificio y oblación no quisiste ; pero me has formado un cuerpo.
Holocaustos y sacrificios por el pecado no te agradaron.
Entonces dije:
¡Aquí estoy, dispuesto –pues de mí está escrito en el rollo del libro-
a hacer, o Dios, tu voluntad ! (…)
Abroga lo primero para establecer lo segundo. En virtud de esa voluntad quedamos santificados, merced a la oblación de una vez para siempre del cuerpo de Jesucristo » (Hb 10,5-10)
Hay que tener presente que Juan Eudes hizo este voto de forma privada, íntima, sin que lo supieran sus compañeros. Y lo hizo justo en el momento en que acababa de terminar su primera obra, « Vida y Reino de Jesús en las almas cristianas », viviendo él en primer lugar lo que poponía a todos los bautizados, es decir, dejar que Cristo viva y reine en ellos para que cada uno pueda decir: « No soy yo quien vive, es Cristo quien vive en mí » (Ga 2,20).

En esta ocasión tan especial, los eudistas destacamos esta efemérides del Voto de Martirio de nuestro Padre Juan Eudes dándole gracias por haberlo compuesto y por haberlo firmado con su sangre. Agradecemos porque lo vivió en su celo apostólico y en su vida completamente entregada a lo largo de su fecunda existencia. También pedimos, con la ayuda de su intercesión, que nosotros lo podamos vivir haciendo también una entrega radical, para que seamos testigos y proclamadores del Evangelio en todos los lugares donde el Señor nos envía.


Texto voto del martirio (Francés)





Visite pastorale du Cardinal Lacroix chez les Eudistes de Québec


Le samedi 18 Mars, Le Cardinal Gérald Lacroix a fait une visite pastorale et de courtoisie à la communauté des pères eudistes à Charlesbourg.

Il était accompagné par le père Onil Godbout, curé de la paroisse Saint Charles Borromé avec laquelle les Eudistes collaborent.



Cette rencontre a permis d’échanger avec le Cardinal Lacroix sur bien des questions touchant à la vie de l’Église à Québec.


lunes, 27 de marzo de 2017

Solemnity of Annunciation of the Lord

by: Rev. Fr. Micheal Dupo, CJM
Lk: 1:26-38

The Good News of Our Salvation! Today we are celebrating the feast of Annunciation. This is the day when a young woman in her innocence said her “yes” to GOD when the archangel Gabriel sent the message to her. As a young it is normal to fulfill your own dream but without any hesitation Mary submitted her own will to the Will of God- “Behold I am the handmaid of the Lord be it done unto me according to your word.”

Thanks to the Holy and Virgin Mother Mary for her submission and obedience to the Word of God. She is a real witness for all us in doing God’s Will. Her complete acceptance of God’s plan that she will conceive and bear a son and give Him the Name Jesus even if she does not know man is one true example we must follow as we pursue our walk with the Lord. When we submit our lives to God’s will, we allow God to sanctify us and we become more like Jesus. Submission to God develops within us a humble heart and can only bring us many blessings. 

Obedience and commitment are two key principles for spiritual success. When we submit our lives to God we are actually telling Him that we are ready to obey His commands and we are committed to His cause. To submit to God may be a difficult task to pursue but it can be done with His grace. It is oneness with our Lord Jesus Christ, a sign of holy allegiance, great internal strength, power, and peace.

But this submission of our own will to the will of God entails a lot of responsibilities and sacrifices on our part. It invites to us die to ourselves every day. When we submit our lives to God, we freely give ourselves in total surrender. We forget and set aside all our concerns that we may be able to give even more. Even in difficult times, we must continue to give ourselves with equal and constant generosity. When we give more and more of ourselves, we stand to lose our very own identity. But as we give up more of ourselves, God gives more of Himself to us. He fills us with a resilient strength far beyond our comprehension.
When we submit our wills to Jesus, we become more like Him and we begin to imitate Him. We start to speak His Words and walk along the paths of His will. Our will and His will become one and we are perfectly united. We become ONE with Him and the Father. He blesses us and brings us to beyond measure.


Cuarta semana de Cuaresma: LAS HUMILLACIONES DE JESÚS


En la cuarta semana de Cuaresma, marcada por el Domingo llamado "Laetare", los invitamos a centrar la atención en las humillaciones de Jesús. San Juan Eudes está convencido que, durante los treinta y cuatro años de la vida de Jesús, su existencia estuvo caracterizada por los grandes misterios y grandezas que hizo, pero también por las tormentos y sufrimientos que padeció. Entremos, pues, durante esta semana, a meditar sobre esta realidad del Hijo de Dios: "Las humillaciones de Jesús."

Cuarta semana de Cuaresma: Las humillaciones de Jesús.

Para recordar:

Honremos la vida penitente de Jesús y sus humillaciones interiores y exteriores.

(San Juan Eudes, Vida y Reino, III parte, Devoción a los misterios del Señor, Cómo honrar los misterios de Jesús en el transcurso del año)

Para profundizar:

Los soldados del gobernador llevaron a Jesús al pretorio y reunieron en torno a él a toda la tropa. Lo desnudaron y le echaron por encima un manto de color rojo; trenzaron una corona de espinas y se la pusieron en la cabeza y una caña en su mano derecha; luego se arrodillaban ante él y se burlaban diciendo: “¡Salve, rey de los judíos!” Le escupían, le quitaban la caña y lo golpeaban con ella en la cabeza. Después de burlarse de él, le quitaron el manto, lo vistieron con sus ropas, y lo llevaron para crucificarlo.

(Mt 27, 27-31)

Para ver:

Tips de amor: Humillaciones interiores y exteriores de la vida de Jesús. Unidad de Espiritualidad Eudista:


Para meditar:

Tú has sufrido, amabilísimo Jesús, los tormentos de la cruz y de la muerte con tal amor a tu Padre y a nosotros que tu Espíritu Santo, hablando en las Escrituras del día de tu pasión y de tu muerte, lo llama el día de la alegría de tu Corazón (Ct 3, 11), para mostrar que habías puesto tu gozo en sufrir, y que, a imitación tuya, yo también, Salvador mío, coloque mi alegría en las penas, desprecios y sufrimientos como en aquello con que puedo darte más gloria y amor. Infunde estas disposiciones en mi alma y graba en mi corazón un odio profundo a los placeres de la tierra y un afecto particular a los trabajos y sufrimientos.

(San Juan Eudes, Vida y Reino, V parte, Para el viernes, No. 2).

Para actuar:

Durante esta semana vas a procurar que en las humillaciones y demás penas que te sobrevengan, tengas la valentía de ofrecerlas al Señor por el perdón de todos tus pecados.



Quatrième dimanche de carême A

26 mars 2017

1 Samuel 16, 1b.6-7.10-13a

Psaume 23 (22)

Ephésiens 5, 8-14

Jean 9, 1-41

Tout au long de ce carême, nous sommes invités à "changer nos cœurs". Les textes de la Bible qu'on vient d'écouter voudraient nous aider à voir les personnes et les évènements avec le regard de Dieu... avec les yeux de Dieu... Dieu ne regarde pas comme nous. Nous regardons souvent les apparences. Dieu voit le cœur. Avoir le cœur de Dieu c'est voir les qualités et la grandeur de celle, de celui qui est petit, faible et méprisé. C'est reconnaître que, lui aussi, est capable de grandes choses.

La première lecture prise de I Samuel (16,1-13), nous parle de la succession du roi Saül qui n'avait pas bien agi pour son peuple. Pour lui succéder, Dieu choisit celui auquel personne ne pensait, David, «le petit roux aux beaux yeux», (v.12) le dernier-né de Jessé, le huitième, qui n’était d’ailleurs qu’un jeune adolescent.... Dieu ne voit pas comme nous. II se sert des petits et des humbles pour réaliser des grandes choses. A travers ce message, Dieu voudrait nous apprendre à avoir le même regard que lui.

Dans la seconde lecture, (Ephésiens 5,8-14) l’auteur de la lettre aux Éphésiens nous parle de la lumière spirituelle. Il dit:« Autrefois, vous étiez ténèbres. Maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumières (v.8). C'est au jour de notre Baptême que nous avons été introduits dans le monde de la lumière. Voilà un message très important qui va dans le même sens que l’Évangile. Il ne suffit pas de recevoir la lumière ; il faut devenir lumière. Rappelons-nous les paroles de Jésus à ses disciples : « Vous êtes la Lumière du monde. » Pour nous chrétiens, chrétiennes, il ne suffit pas d’accueillir la Lumière dans notre vie ; il nous faut aussi la manifester par notre manière de vivre. C’est ce que nous recommande cette lettre: « Vivez comme des enfants de Lumière, or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité. »(v.9) Et c'est bien vrai! Pensons, par exemple, à ces personnes, qui s'occupent des malades dans leur famille ou ailleurs... ils sont comme "un rayon de lumière"... elles sont pleines de patience, de bonté envers les malades... et cette lumière, elle leur vient de Jésus, de son amour car il veut nous associer tous à sa victoire sur la mort et le péché. Il en est de même de nos éducateurs...

L’évangile de ce dimanche nous invite également à voir les choses comme Dieu les voit. Aux yeux de tous, ce pauvre aveugle de naissance était puni à cause de ses péchés. Dans ce temps-là, on croyait que Dieu punissait l’homme en fonction de sa faute. De nombreux chrétiens continuent à le penser encore aujourd'hui, mais c’est faux! On dit: "qu'est-ce que j'ai ben fait au bon Dieu, au Ciel pour que cette épreuve, cette maladie m'arrive?"

Dieu n’est pas l'auteur des malheurs qui nous arrivent. Il ne passe pas son temps à espionner nos faiblesses pour mieux nous punir. Il n’inflige pas le mal à ses enfants. Jésus est très clair sur ce point. «Les disciples de Jésus demandent : « Maître, cet homme est aveugle depuis sa naissance. Donc, qui a péché, lui ou ses parents ? » 3Jésus répond : « Ni lui ni ses parents. Mais puisqu'il est aveugle, on va reconnaître clairement que Dieu agit pour lui. » (vv 2-3)

Ensuite, nous voyons Jésus qui guérit ce mendiant aveugle de naissance. Il lui ouvre les yeux "deux fois." Il commence par faire de la boue, toucher ses yeux et l'envoyer à la piscine de Siloé (ayant été envoyé) (vv 6-7) et c'est là qu'il commence à voir les personnes et le monde qui l'entoure.

Et dans un deuxième temps, Jésus lui ouvre "les yeux de la foi". Tout cela se fait peu à peu. Dans un premier temps, l'homme guéri parle de«l'homme qu'on appelle Jésus» (v.11) ; ensuite il voit en lui «un prophète» (v.17); puis quand il se trouve devant lui, il se prosterne en disant : «Je crois, Seigneur» (v.38).

Comme cet homme, nous sommes appelés à passer des ténèbres à la foi. Nous aussi, nous sommes souvent aveugles ou malvoyants. Cet aveugle-né est le symbole de ces femmes et hommes plongés dans les ténèbres. Mais par le baptême, ils découvrent la Lumière du Christ. C'est la Parole de l'Évangile de saint Jean qui s'accomplit : «Le Verbe était la vraie lumière, qui, en venant en ce monde, illumine tout homme et toute femme». (Jean 1,9)

Face à ce mendiant sauvé, nous voyons des pharisiens qui s’enfoncent dans leur aveuglement. Ils restent indifférents à sa joie et finissent par le jeter dehors de la synagogue (v.34). Leur cœur est dur, leur justice sans amour. Jésus voudrait les inviter à faire un chemin de foi. Mais ils restent enfermés dans leurs convictions.

Frères et Soeurs, le Christ est là pour nous apprendre à tendre la main à celui et à celle qui en a besoin. Il veut surtout nous aider à prendre conscience des merveilles de Dieu dans le monde d’aujourd’hui. C’est vrai que notre monde reste très marqué par l’incroyance, l’indifférence et toutes sortes de malheurs. Mais le Seigneur continue à nous rejoindre au cœur de nos vies. Rien ne doit nous empêcher de rendre compte de l’espérance qu’il met en nous (I Pierre 3,15).

VIVRE le Carême c'est SUIVRE le Seigneur et ACCUEILLIR la Lumière qui vient de lui. Cette lumière c’est celle de la foi. Grâce à cette lumière, nous apprendrons à voir les personnes et les évènements, même la maladie avec le regard de Dieu. Comme l’aveugle guéri, nous deviendrons des témoins du Christ. Et nous pourrons proclamer ensemble notre foi avec joie et fierté : « Je crois, Seigneur, tu es source de vie. »

La Célébration

La liturgie de ce dimanche est centrée sur le baptême comme expérience Spirituelle d'illumination. Par la foi et le baptême, nous accueillons le Christ qui nous ouvre les yeux et nous appelle à vivre en fils et filles de la lumière.

Salutation

Que le Seigneur Jésus, lumière du monde soit toujours avec vous. Et avec votre esprit.

Mot d'accueil

En route vers Pâques, le Seigneur s'offre à nous comme une lumière pour guider nos pas. Il vient Ouvrir nos yeux pour que nous puissions reconnaître sa présence et le suivre. Il voit les difficultés que nous avons et nous rappelle sa présence, spécialement aux jours de ténèbres, de difficultés.

Profession de foi

Comme l'aveugle qui voit la lumière, comme les autres baptisés qui ont accueilli la lumière du Christ, proclamons notre foi: Je Crois en Dieu...
Invitation à la louange

Pour le Christ qui nous relève et nous fait passer des ténèbres à la lumière, rendons grâce au Seigneur notre Dieu. Cela est juste et bon.

Notre Père

Dieu a fait de nous ses enfants, des fils et des filles de la lumière. En toute confiance, avec les mots mêmes de Jésus, nous pouvons dire: Notre Père.

Invitation à la Communion

Heureuses, heureux les invités au repas du Seigneur. Voici le Christ qui nous guérit de nos aveuglements. Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Seigneur, je ne suis pas digne.



Bodas de Oro para cinco hermanas de Nuestra Señora de Caridad del Buen Pastor

25 de marzo, Fiesta de la Encarnación del Hijo de Dios, cinco hermanas Nuestra Señora de Caridad del Buen Pastor, celebran sus Bodas de Oro, sus 50 años de servicio, dos de ellas en Medellín (Colombia) y tres en Caracas (Venezuela). Aquí unas pequeñas reseñas hechas por ellas mismas. Pidamos al Señor, a su Santísima Madre, a San Juan Eudes y Santa María Eufrasia sus bendiciones.

RELATO VOCACIONAL
HNA CECILIA CASTAÑO CASTAÑO
RELIGIOSA DE NUESTRA SEÑORA DE CARIDAD DEL BUEN PASTOR

Nací en Marinilla la quinta entre 10 hermanos en donde se respiraba la piedad, el amor y el respeto, cual ambiente apto para el desarrollo de la semilla sembrada por el mismo Dios en mi corazón.

Todo tenía olor a cielo, a la alegría de ser amada y aprendiendo a amar, en medio del testimonio de mis padres JULIO CASTAÑO E INES CASTAÑO y de mis hermanos, como también del ambiente parroquial, que tanto nos ayudaba a vivir y crecer como comunidad de niños felices, aprendiendo a orar, a compartir, a participar de las liturgias, la devoción a la Virgen María, a los Santos y a mantener
muy buenas relaciones con los vecinos, gente humilde y de paz.

Aun estando muy pequeña, en el fondo me acompañaba el deseo de ser religiosa, siendo esta, una constante petición: “Hazme Religiosa Señor” y como teníamos la costumbre en familia de celebrar el 3 de mayo cada año, la fiesta de la “Santa Cruz” que con anticipación le hacíamos cartica, para quemarlas al terminar de rezar “los mil Jesuses”, lo primero que le pedía era “Hazme Religiosa Señor” y le pintaba una monjita; también de niña disfrutaba mucho organizando lo que llamaba “Mi escuelita” grupito conformado por niños vecinos a quienes les enseñaba el catecismo alegrando con cantos, oraciones y juegos: más o menos de 10 a 15 niños asistían, pero lo más hermosos era que las mismas mamas me apoyaban y tenían manifestaciones de cariño y respeto que me hacían sentir una “Maestra grande”; por supuesto que la primera auxiliar era mi mamá, quien con gran complacencia observaba y me regalaba detallitos para los niños.
Terminada la primaria y como en Marinilla no existía la Normal, que era mi anhelo ser maestra, salí a estudiar la secundaria a Medellín en el Instituto Isabel la Católica y fui acogida por mis padrinos Roberto Hoyos y Ana Castaño de Hoyos, albergándome en su hogar cuna de amor, durante los 6 años de secundaria. Me gradué de maestra superior e inmediatamente fui nombrada para Marinilla mi ciudad natal; empecé con alumnas de primaria con quienes me sentía muy realizada y con la amistad de las compañeras con quienes pasaba encantadores ratos de tertulia.

Después de 4 años de trabajo con la primaria, me nombraron para secundaria con las hermanas de la Presentación y de nuevo se me renovó la semilla de la vocación dándole consistencia solida con los diferentes apoyos como fueron: la oración, el aferrarme a la Santísima Virgen como compañera y guía de esta decisión y las orientaciones del Padre Francisco Hernández, dándome la grata sorpresa de que Ofelia Castaño mi prima, tenía los mismos planes y juntas seguimos creciendo en el proyecto.

Después de dialogar sobre varias congregaciones fui impactada al conocer la Congregación del Buen Pastor, a través de la vida y obra de SME la fundadora, pues me deslumbró hasta el punto de no seguir buscando más, pero si, seguir escudriñando y conociendo el espíritu y misión de esta hermosa Congregación, hoy, “Nuestra Señora de la Caridad del Buen Pastor” de la cual me enamoré y sigo enamorada con más profundidad, porque con los años y la experiencia del pastoreo se acentúa el dulce llamado del AMOR. Con mucho dolor me despedí de mi familia, pero a la vez con firmeza y convicción partí para Venezuela el 21 de Agosto de 1964 junto con mi prima Ofelia y así fuimos creciendo y madurando en las filas bajo el cayado del Buen Pastor y acogidas en el CORAZON DE MARIA, enrutándonos desde allí hacia los verdes prados y las límpidas aguas que nos han mantenido en el gozo del servicio a las personas especialmente a las más necesitadas. Los distintos campos de misión en los cuales tuve la oportunidad de vivir y servir, han estado impregnados de la presencia viva de Dios Misericordioso que siempre opta por los más débiles y vulnerables de la sociedad como:
  • Los niños de la Casa Hogar San José, hijos de las internas de la cárcel (experiencia inigualable).
  • Orientación humano-cristiana a jóvenes de nuestras instituciones.
  • Acompañamiento y orientación a mujeres en prisión (Mérida).
  • Participación en los programas de evangelización en la Arquidiócesis de Mérida.
  • Formación de Catequistas parroquiales.
  • Orientación de pedagogía catequética para educadores.
  • Participación en la preparación de Diáconos.
Hoy, la misericordia y el amor del Señor me trazó nueva ruta al final de la vida, trayéndome a la Comunidad SMEufrasia en Medellín, que cual oasis, se experimenta la suave caricia del frescor de los prados del Buen Pastor.

Gracias a Dios, a la Santísima Virgen y a cada Hermana con quien la providencia me ha venido ubicando, por el apoyo y amor que me han brindado para servir y amar hasta el último momento en el cual se cristalice nuestro vivir, al pasar a contemplar definitivamente el ROSTRO DEL PADRE y en medio del abrazo festivo del Buen Pastor, de Santa María Eufrasia y de todos nuestros seres queridos que nos han precedido.

CECILIA

HISTORIA VOCACIONAL HNA OFELIA CASTAÑO CUARTAS
Religiosa de Nuestra Señora de Caridad del Buen Pastor

Es Marinilla. Mi bello pueblo natal, por excelencia cristiano lleno de buenas costumbres y gentes de bien. En mi familia fuimos diez hermanos, mis padres JUAN DE JESUS CASTAÑO Y ANA DE
JESUS CUARTAS grandes modelos de amor, de entrega, defensores de los valores de hogar cristiano, me inculcaron la responsabilidad, el temor de Dios, la piedad, el trabajo, el respeto, la prudencia y mucho más. Fueron mis modelos incondicionales del verdadero hogar de Nazaret.

He sido muy afortunada, amada y privilegiada por el Señor. De niña, recuerdo que todos los días después del almuerzo mi papa visitaba al Santísimo y con frecuencia nos invitaba a este encuentro. También recuerdo con alegría y nostalgia a la vez, aquellos felices días de Navidad que vivimos en familia y siempre compartimos con los vecinos la novena del Niño Jesús que era toda una fiesta, donde todos los niños y mayores cantábamos villancicos acompañados de música, maracas y de todo lo que se nos ocurría llevar, todo esto son bellos recuerdos que marcaron mi vida, imposible olvidar!.

Mi primer conocimiento escolar lo hice en un kínder de una famosa maestra de mi pueblo llamada Doloritas. Después, pase a primaria a la escuela del pueblo, pasando luego al colegio de las hermanas de la Presentación donde descubrí más el conocimiento y el amor de Dios. Creo que fui una buena alumna porque allí aprendí varias cosas entre estudio y labores. En la mañana era el estudio escolar y en la tarde labores: costura, bordado, tejido y muchas manualidades más. Allí fue donde me inicie en corte y costura y otros más.

Cuando empecé la práctica sentía mucha satisfacción viendo el resultado de mi trabajo que embellecía a las bellas mujeres de mi pueblo, de las niñas y también de mis hermanas. Por algún tiempo colabore en la parroquia de Marinilla, en el programa caritas arquidiocesano repartiendo mercados, leche y harina a los pobres. De mis padres recibí el ejemplo y aprendí a amar, compartir y ayudar a los más necesitados.

El Padre Francisco Hernández que era el párroco en ese entonces, viajaba semanalmente a las diferentes veredas a evangelizar y a celebrar la Eucaristía yo iba a colaborarle junto con otras compañeras pero esto no era todo para mi, empecé a sentir un vacío grande, una gran lucha en mi interior. Ahí fue donde empezó mi inclinación hacia la vida religiosa. “Lo tenía todo pero me faltaba mucho”.

Nos reuníamos en familia todas las noches para el rezo del santo Rosario a la Santísima Virgen para encomendarle las necesidades y agradecerle todas las bendiciones que a través de ella recibíamos de su hijo Jesús.

Un día sentí la necesidad de buscar quien me ayudara a discernir mi vocación, fue entonces cuando me acerque al padre Francisco Hernández, sacerdote en quien vi una profunda piedad, sabiduría, experiencia y celo por las personas y le pedí que me orientara en mi vocación, lo cual con gran interés lo hizo. Fue cuando me entere que Cecilia Castaño también le había confiado el deseo
indicándome ponerme en comunicación con ella, me anime y así lo hice.

Preparamos el viaje pero me faltaba lo más duro comunicarle a mi familia mi decisión, no fue fácil, sufrí mucho, e igualmente ellos, pero el Señor que es rico en misericordia me dio valor para seguirlo. El 21 de Agosto de 1964 Cecilia y Yo viajamos a San Cristóbal Venezuela, y el 22 llegamos a Caracas.

Al entrar a la Comunidad de los Chorros me encontré con un gran grupo de hermanas que me recibieron con mucho cariño, en el abrazo de cada una sentí el abrazo de Jesús Buen pastor que me acogía en su corazón. La hermana Sofía Gallo era la provincial y con la ayuda de todas fui iniciándome en mi nueva vida. Al poco tiempo comencé el postulantado que fueron 6 meses de gran riqueza espiritual, luego pase al noviciado para prepararme a mi profesión que se dio el 9 de Abril de 1967. Día inolvidable! , fiesta del Buen pastor.

Apostolados: En la Obra Buen Pastor los Chorros, Instituto educacional Mérida, Instituto de Orientación Femenina (Los Teques), Villa Elba en Caracas, Casa Hogar San José en San Antonio de los Altos, San Cristóbal, Edo Táchira.

Cuando contemplo mi pasado me admiro de como el Señor me ha guiado paso a paso y he sentido que su espíritu me ha ido trazando caminos, ¡ motivo de profunda gratitud !.

Gracias a mis padres y hermanos que me dieron una formación sencilla pero autentica a ellos gracias por su generosidad y sacrificio de aceptar mi lejanía física en tierra extranjera (Venezuela). Gracias a mis hermanas de Comunidad que me han ayudado a crecer en lo humano y espiritual con su ejemplo de fidelidad y entrega generosa a Dios. Gracias a las personas que a través de mi vida Consagrada he podido darles un poco de lo que soy y lo que tengo.

Al final de todo hallaremos la ternura insondable de un Dios que es padre y madre. Recordar 50 años de vida consagrada es seguir diciendo: Aquí estoy Señor para hacer tu Voluntad.

Gracias Señor, Gracias María
OFELIA

Relato Vocacional
Hna FIDELIA DUGARTE Rodríguez
Religiosa de Ntra Sra de Caridad del Buen Pastor

Jesús recorría todas las ciudades y los pueblos (Mt 9, 35ª) y me dijo: Ve por todo el mundo y anuncia la Buena Noticia a toda la Creación (Mc 16, 15) en un pueblecito de El Morro, llamado El Hatico, donde Él se encontró conmigo. Y cómo Jesús llama a quien quiere y cómo quiere me invito que fuera a ayudarle dejando a mamá Elvia Rodríguez, papá Joaquín Dugarte, 7 Hermanos y todo lo demás...

Como tenía el deseo de seguirle, a pesar de las dificultades que se presentaron, en primer lugar el desprendimiento de la Familia y también la oscuridad de para donde iba, sentía la gran cercanía de El en todos mis pasos.

Llegué a Mérida, ciudad donde funcionaba el Juvenado en 1963 y estuve cinco meses. Allí nos acompañaba Hna María Catalina (Blanca) Sánchez. Luego Madre María de los Sagrados Corazones (Rosa) Rovira me trajo al Noviciado en la Casa de Los Chorros. Fueron mis maestras Hnas María Margarita González y María del Agnus Dei (Rosa) Betancur.

Hice los primeros votos el 9 de Abril de 1967 en la Congregación de Nuestra Señora de Caridad del Buen Pastor de Angers con el nombre de Sor María Carlota. Después de los Votos Perpetuos en 1972, empiezo a andar por el mundo para llevar la Buena Nueva en varias comunidades, con las cruces que me compartía mi esposo crucificado, de pronto con mis Hermanitas y también en el Apostolado, en las misiones con los Eudistas en tiempos de Navidad, Semana Santa y Agosto… allí sí que se presentaban dificultades: de posada, transporte, caminatas por los campos y pueblos, falta de agua, luz, etc. También en la Promoción Vocacional, que si me perdía en las vías, que si tenía dificultad con el carro, que si no me alcanzaba el día, etc.

Con la ayuda de María Santísima le pude decir a Jesús como Ella, He aquí tu Sierva, cúmplanse en mí tus deseos. (Lc 1, 38). Y con la ayuda de mis Hermanas de la Congregación que de una manera u otra han sido guía, apoyo y sostén en mi vida. Que Dios les pague y les Bendiga siempre donde estén.

Dios ha sido tan misericordioso y bueno que solo me ha dado felicidad, suavizando las crucecitas que de pronto aparecen y las veces que me extravío El me espera, me cubre con su santo manto y me lleva con una delicadeza tan grande que me hace sentir realmente suya. Por todo esto: Que mi alma cante y no se calle. Señor Dios mío, yo te quiero alabar eternamente. (Sal 30, 13).

Y a ti te digo: Haz la prueba y verás que bueno es el Señor. (Sal 34(33), 9)..

FIDELIA

Relato Vocacional
Hna MARIA EFIGENIA RAMIREZ ZULUAGA
Religiosa de Ntra. Sra. de Caridad del Buen Pastor

Nací en Marinilla, Antioquia, Colombia, en un hogar de raíces católicas profundamente practicantes. Mis padres José Jesús Ramírez y Ana de Jesús Zuluaga fueron ejemplo de Fe y hogar para mí.

Siento el llamado de Dios a través del Espíritu Santo con el instrumento de mi prima Hna Juana Bermas, Religiosa de vida contemplativa en La Visitación, quien me orientó a seguir el llamado de Dios donde El quisiera.

En 1964 tomé la decisión de partir de Colombia a Venezuela donde había hecho los contactos para ingresar a la Congregación de Ntra Sra de Caridad del Buen Pastor. Inicié mi postulantado en ese mismo año el 16 de Abril de 1964.

Al terminar mi noviciado el 9 de Abril de 1967 pronuncio mis votos temporales e hice la profesión perpetua el 3 de Septiembre de 1972.

Mi labor apostólica la realicé con menores en: Obra Buen Pastor Los Chorros, Mérida, San Cristóbal y Vista Alegre y con Adultas en el INOF de Los Teques. También me dieron la confianza de apoyar a las Hermanas animando diversas Comunidades y como Consejera Provincial.

Me he sentido realizada y feliz en todos los trabajos que he desempeñado con mis cualidades y debilidades. Doy Gracias a Dios y a la Congregación que me ha valorado en esta bella Misión para su Gloria y la Salvación de las Personas.

María Efigenia

Relato Vocacional
Hna MARIA VIRGELINA ALZATE RAMIREZ
Religiosa de Nuestra Señora de Caridad del Buen Pastor

Nací en Rionegro, Antioquia, Colombia el 29 de Junio de 1942 y Estudié la secundaria en el colegio de la Presentación. Pertenecí al grupo de la Legión de María con un compromiso de visitar los Presos de la Cárcel de Rionegro.

Mi director espiritual fue el Padre Antonio Gallo, quien me orientó en mi discernimiento vocacional y ayudó a responder al llamado a la Vida Religiosa en Venezuela, en la Congregación de Ntra Señora de Caridad del Buen Pastor en 1964.

El 9 de abril de 1967 hice mis votos temporales y el 3 de Septiembre de 1972 pronuncié mis Votos Perpetuos. Desde mi primera profesión en Obra Buen Pastor Los Chorros y luego cuando fui enviada a nuestra casa de La Victoria, Mérida y S Cristóbal he trabajado con las Niñas y Jóvenes y algunos años con las Adultas en la Cárcel de Los Teques y en el Centro Esperanza. También trabaje en muchas misiones itinerantes.

En el 2012 me descubrieron la Diabetes y problemas del riñón por lo que asisto a la diálisis dos veces por semana. Ofrezco mis limitaciones de salud en unión con la Pasión de Jesucristo Buen Pastor por la Gloria de Dios y la Salvación de las Almas. Mi empleo actual es atender el teléfono.

Doy Gracias a Dios, a la Santísima Virgen nuestra Madre y a todas mis Hermanas de la Congregación por su paciencia, bondad, misericordia y Amor.

MARIA VIRGELINA