miércoles, 31 de mayo de 2017

Un Triduum pascal hors les murs - 2017


Pendant le Triduum Pascal, je suis allé chez les moines bénédictins à Saint Benoît sur Loire. C’était la première fois que je passais ces trois jours en dehors de ma paroisse.

Tout d’abord, j’ai constaté que la vie monastique est totalement différente de ce que nous vivons en tant que séminaristes : ils ont une vie communautaire beaucoup plus calme, des repos silencieux, une vie de prière plus rythmée. Puis, j’ai pu observer que chaque moine avait un rôle bien précis dans le monastère.

Enfin, ce que je retiens personnellement, spirituellement, c’est le temps des offices qui m’ont mis dans la joie et la paix. Cela m’a permis de me ressourcer avec le Christ autrement. C’était une intense retraite, où l’enseignement de chaque célébration du Triduum était très enrichissant.

Pierre-Philippe de HORTA, Communauté Notre Dame du Chemin, diocèse de Créteil

« Le Christ est ressuscité, Il est vraiment Ressuscité ».

Un chemin de résurrection qui passe d’abord par la Croix.


J’ai vécu une semaine Sainte dans une des plus grandes paroisses de la ville d’Orléans, à St Paterne, avec le curé et son vicaire. Cette expérience vécue en paroisse a été pour moi, comme chaque année, une découverte en profondeur. C’était une semaine de pèlerinage vers Jérusalem où Jésus nous montre le chemin, son chemin à suivre humblement pour nous conduire jusqu’à la Résurrection.

Le Jeudi Saint, j’ai vécu le dernier repas pascal et le lavement des pieds comme la plénitude d’une vie avec Dieu pour être capable d’aimer et de se mettre au service des plus petits. Mais éclairé par le passage du jardin des oliviers, j’ai compris que ce chemin difficile et douloureux à prendre est un passage obligé que le Christ a embrassé en s’abandonnant librement et avec confiance en son Père.

Le Vendredi Saint, j’ai compris l’importance du chemin de croix, l’Amour silencieux du Père à travers la personne de Jésus sur la croix. Durant celui-ci, il y avait majoritairement des femmes avec leurs enfants qui venaient demander le sacrement de Réconciliation. À travers elles, j’ai reconnu Jésus portant sa croix, et j’ai surtout vu Jésus remettre toute sa personne entre les mains du Père. J’ai alors remis dans mes prières toutes ces personnes fatiguées et peinées que j’ai rencontrées. La
Vénération de la Croix a été pour moi le moment où je me suis senti le plus seul. Je regardais encore le crucifié en bois sur cette croix, tout en me posant cette question « mais comment est-il possible qu’il soit Dieu ? ». Le soir du vendredi saint été un moment sombre, très contrasté avec le lendemain au soir qui est plutôt lumineux.

Le Samedi Saint, à la Vigile Pascale, j’ai été impressionné par les nombreux cierges et lumignons qui éclairaient toute la foule qui progressait petit à petit dans la cathédrale. Les lectures proclamées nous donnaient de saisir que « tout cela était bon » ! La Résurrection du Christ a été vécue dans la joie, les huit catéchumènes baptisés durant cette veillée étaient heureux, et regarder toute cette joie en eux m’a donné un grand souffle dans ma foi.

Dimanche de Pâque, les premières paroles du prêtre était « Le Christ est Ressuscité », et la foule de répondre : « il est vraiment Ressuscité ». Voilà une expression forte que j’ai beaucoup entendue le matin de Pâques. Mon pèlerinage en paroisse a pris fin le jour de la Résurrection, c’est à dire le dimanche de Pâques. Ce fut l’expérience d’un Triduum Pascal inoubliable…

Chadwick BRUNEAU, 2ème année, diocèse de Te Fenua Enata


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