jueves, 31 de agosto de 2017

A Celebration of Love and Self-Giving


FEAST DAY OF ST. JOHN EUDES

Loving Heart – is an action word that neither changes nor banishes through the course of time rather finds its vibrance in the lives of people. It is an appealing hashtag of the millennials in social media (#PinusoanMoNaBa?), a controversial issue in the Philippine society (Saan ang Puso ng mga Pumapatay?), and the battle cry of the basketball team (#LabanPilipinas #Puso). Indeed, love comes alive and finds perfection in the hearts of the people.

 

In a profound sense, it is the reason why we have Saint John Eudes – our founder and father of the devotion to “the Heart of Jesus and Mary”. On the 19th of August 2017, the Eudists in the Philippines celebrated the 337th death anniversary of St. John Eudes. The celebration was animated by the Holy Eucharist, presided by Fr. Ronald Bagley, CJM, the local superior of the community and concelebrated by the Eudists priests (Fr. Robert Leus, CJM, Director of the STEF Seminarians and the Community Bursar; Fr. Rodrigue Azanmasso, CJM, Member of the Formation Team; Fr. Michael Dupo, CJM, Assistant Parish Priest, Our Lady of Light Parish, Cainta; and, Fr. Dennis Jones Garcia, CJM, the Vocation Director). The feast day celebration was also attended by the sisters of the Religious of the Good Shepherd (RGS), seminarians from the various congregations, benefactors, and friends.


 

For St. John Eudes, “Love is the rule of all the rules”. Love ensnared him to offer his entire self in service of God and the people – the Church. In his heart he found where Jesus and Mary dwells. It is the reason why he was so passionate and zealous in doing mission amidst of difficulties and human weakness. As we continue to live the life with Christ may the prayer of St. John Eudes would also be our prayer,

“Oh Divine Heart of Jesus and Mary,
may our hearts be One with you.”
Amen.
Sem. Errol Salcedo


Dimanche 27 août 2017

Père Hyacinthe Allagbé, c.j.m., président de la célébration et homélie

Références bibliques

Isaïe 22. 19 à 23 : « Il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda. »
Psaume 138 : » Seigneur éternel est ton amour, n’arrête pas l’oeuvre de tes mains. »
Lette de saint Paul aux Romains. 11. 36 : « Tout est de Lui et par Lui et pour Lui. »
Évangile selon saint Matthieu 16 13 à 20 : » Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. »

Et Jésus ajoute : « Ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux » : c’est ce que l’on appelle « le pouvoir des clés ». Cela ne veut pas dire que Pierre et ses successeurs sont désormais tout-puissants ! Cela veut dire que Dieu promet de s’engager auprès d’eux. Pour nous, il nous faut et il nous suffit d’être en communion avec notre Église pour être en communion avec Dieu. Si l’on se souvient de la première lecture, cela veut dire aussi que la mission de l’Église est d’introduire les hommes auprès du Père.

Chers amis, nous méditons aujourd’hui la profession de foi de Pierre. Cette profession de foi porte des symboles, non pas de Nicée-Constantinople ou celui des apôtres, (ils seront formulés plus tard), mais le symbole de foi de Césarée. Cette profession est la mère des professions de foi et de l’accueil de notre mission. Jésus en est assez content qu’il va faire de Pierre le 1er des disciples et missionnaires avec le symbole de la clé. Notre foi fait de nous des disciples et missionnaires disposés à nous mettre en service. Dans le symbole de la clé, Jésus institue Pierre comme chef de la gang des appelés. Notre baptême à nous autres en est le symbole.

LA PROFESSION DE FOI DE PIERRE

Si vous l’avez bien suivi, le symbole de clé est apparu d’abord dans la 1ère lecture avant d’être le signe d’investiture de Pierre comme nous l’avons lu dans l’évangile.
Dans la 1ère lecture, on assiste presque à un remaniement ministériel. Nous sommes à la cour de Jérusalem sous le règne d’Ézéchias. Le prophète Isaïe avait déjà annoncé sa naissance en disant : « Voici que la jeune femme est enceinte et va enfanter un fils, elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Is 7, 14).

Shebna fut donc gouverneur du palais de Jérusalem au cours du règne d’Ezéchias (716 – 687). Le poste de gouverneur du palais de Jérusalem était certainement important puisqu’il y avait un véritable rituel d’intronisation au moment de la nomination. Le gouverneur recevait une tunique et une écharpe qui étaient les insignes de sa fonction. Concrètement, parmi les attributions du gouverneur de Jérusalem, figurait le « pouvoir des clés ». Au moment de la remise solennelle des clés du palais royal, il recevait pleins pouvoirs sur les entrées au palais et l’on disait sur lui la formule rituelle : « Je mets sur son épaule la clef de la maison de David : s’il ouvre, personne ne fermera, s’il ferme, personne n’ouvrira. » (Is 22, 22). C’était donc un symbole d’autorité sur le royaume et la marque
d’une très grande confiance de la part du roi. Cette charge est donc une marque de confiance qui nécessite une profession de foi. Dans l’évangile Pierre va exprimer cette profession de foi dans la reconnaissance du Messie en ses titres.

Premier titre, le « Fils de l’homme » : une expression sortie tout droit du livre de Daniel, au chapitre 7 : « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici que sur les nuées du ciel venait comme un Fils d’homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher en sa présence. Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté : les gens de tous peuples, nations et langues le servaient…. » (Dn 7, 13-14). Quelques versets plus loin, Daniel précise que ce Fils d’homme n’est pas un individu solitaire, mais un peuple : « Les Saints du Très-Haut recevront la royauté, et ils posséderont la royauté pour toujours. Quand Jésus s’applique à lui-même ce titre de Fils de l’homme, il se présente donc comme celui qui prend la tête du peuple de Dieu.

Le deuxième titre qui lui est donné ici, c’est celui de « Fils de Dieu ». En langage du temps, c’était exactement synonyme de « Messie-Roi ». Vous vous rappelez qu’à la fin de l’épisode de la marche sur les eaux, ceux qui étaient dans la barque s’étaient prosternés devant Jésus et lui avaient dit : « Vraiment, tu es Fils de Dieu. » Ce jour-là, les disciples ne se sont pas trompés sur le titre ; ils ont bien deviné la véritable identité de Jésus, mais cela ne veut pas dire qu’ils ont parfaitement compris la mission de ce Messie : c’est la puissance de Jésus sur la mer qui les a impressionnés. Il leur reste toute une étape à franchir pour découvrir qui est réellement Jésus.

A Césarée, ce qui est nouveau, c’est que Pierre ne dit pas cela devant une manifestation de puissance de Jésus : au contraire, dans les versets qui précèdent la profession de foi de Pierre, Jésus vient de refuser de donner un signe convaincant aux Pharisiens et aux Sadducéens qui le lui demandaient. Maintenant, une étape est franchie, Pierre est en marche vers la foi. « Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela (c’est-à-dire tu ne l’as pas trouvé tout seul), mais mon Père qui est aux cieux. »

Ce qui est nouveau aussi c’est aussi la jonction. «Le Messie, le Fils de Dieu. » En Jésus, Dieu se révèle non comme un Dieu de puissance et de majesté, mais comme l’amour livré aux mains des hommes.

Une foi qui s’engage dans la mission de l’Église

Dès que Pierre a découvert qui est Jésus, celui-ci aussitôt l’envoie en mission pour l’Église : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église » ; cette Église qui sera son corps et constituera avec lui le Christ total, le peuple des saints du Très-Haut dont parlait le prophète Daniel. Et sur quoi le
Christ construit-il son Église? Sur la personne d’un homme dont la seule vertu est d’avoir écouté ce que le Père lui a révélé. Cela veut bien dire que le seul pilier de l’Église, c’est la foi en Jésus-Christ.

Dernier motif pour nous rassurer : Jésus dit « JE bâtirai mon Église » : c’est lui, Jésus, qui bâtit son Église. Nous ne sommes pas chargés de bâtir son Église, mais simplement, d’écouter ce que le Dieu vivant veut bien nous révéler. Et, parce que c’est le Christ ressuscité, Fils du Dieu vivant, qui bâtit, nous pouvons en être certains, « La puissance de la mort ne l’emportera pas ».

Le successeur de Pierre ne sera ni plus fort, ni plus impeccable, ni plus intelligent que lui. Mais Jésus lui a promis un charisme spécial : »J’ai prié pour toi afin que ta Foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » (Luc 22. 32. Et c’est dans une image que Jésus définit ce rôle : »Tu es Pierre et sur ce Roc, cette pierre, je bâtirai mon Église. » C’est une grâce particulière et une grande responsabilité pour Pierre, pour ses successeurs et pour nous qui avons adhéré au Christ.

Nous sommes disciples-missionnaires

Dans le numéro 120 de ‘’La joie de l’évangile’’ le pape François nous exhorte à être disciple missionnaire. Les « disciples-missionnaires » sont ceux qui ont une initiative pour trouver de nouvelles routes et pas seulement pour accueillir: ayant écouté la parole de Dieu, ayant compris la volonté de Dieu, ils inventent de nouvelles routes et n’attendent pas simplement que les gens viennent à eux selon une « pastorale du guichet ». 


miércoles, 30 de agosto de 2017

Hermanas Contemplativas del Buen Pastor en sus 25 y 50 años de consagración religiosa


Una alabanza constante al Señor de entrega, de amor y de ejemplo son las vidas de las hermanas Contemplativas del Buen Pastor, que día a día comparten su estancia en oración y trabajo para la gloria de Dios, un servicio que construye como familia, que alimenta el espíritu y crece constantemente; 25 y 50 años reflejan esa realidad firme de la virtud que nuestro Señor inspira incesantemente.

Las Hermanas Rubistey Cardona Ríos y Alba Nelly Gómez Vargas rodeadas de sus familias, amistades y Hermanas Apostólicas y Contemplativas agradecieron y renovaron sus compromisos religiosos al festejar sus 50 y 25 años respectivamente, de su consagración como religiosas de Nuestra Señora de la Caridad del Buen Pastor Contemplativas.


En la bella capilla de su comunidad en Ibagué, en ceremonia presidida por el Señor Obispo, sintieron renovarse ese llamado inicial, repetido cada día en los años transcurridos, contando con la gracia de Jesús Buen Pastor, la protección del Corazón de María, la intercesión de Santa María Eufrasia, Beata María Droste, Santa María Magdalena, y San Juan Eudes.

Bellos cantos cuidadosamente preparados disponían los corazones a la evocación idílica del primer momento: "Ven sígueme" y a su compañía en situaciones de desaliento o triunfo en el arduo camino de la ascesis religiosa, plenas de experiencias de intimidad divina, fortaleza, guía, y celo misionero.


Después en forma sencilla compartieron con Hermanas, familiares e invitados el pastel y pasabocas preparados para ellas por sus Hermanas Contemplativas

Ver en documentos anexos el testimonio de la llamada vocacional de cada una de ellas.


Why Hasn’t the Trump Administration Dropped the HHS Mandate?


Lawyers for the Little Sisters of the Poor said it’s time to provide the sisters relief.

Matt Hadro/CNA/EWTN News

WASHINGTON — Lawyers for the Little Sisters of the Poor said it’s time for the Trump administration to admit that the Obama-era contraception mandate is unconstitutional and provide the sisters relief.

“I think we’re in a moment of truth and reconciliation here,” Becket Executive Director Montse Alvarado told CNA. Becket has represented for-profit and nonprofit plaintiffs in cases against the HHS mandate, winning at the Supreme Court in 2014 in the Hobby Lobby case.

“The government’s lawyers need to admit that what they were doing is illegal. We need them to honestly admit,” Alvarado said, “that they were doing something unconstitutional.” The Department of Health and Human Services also needs to issue a “new rule” providing relief from the mandate from all parties that conscientiously object to it, she said, and the plaintiffs need to “win their cases” in court.

It has now been nearly five months since the May 4 Rose Garden press conference in which President Donald Trump told the Little Sisters of Poor: “Your long ordeal will soon be over.”

The sisters had filed a lawsuit in late 2013 over the federal contraception mandate, which was a regulation from the Obama administration requiring employers to fund coverage of contraceptives, sterilizations and abortion-causing drugs in their employee health plans.

Lawsuits were filed against the mandate by hundreds of employers who objected to it. Among the plaintiffs was EWTN Global Catholic Network. CNA is part of the EWTN family, as is the National Catholic Register. Following the wave of legal challenges, the Obama administration released subsequent revisions to the mandate. But the Little Sisters and many other employers said the revised rules still required their complicity in providing such coverage, which violates their religious and moral standards. Refusal to comply with the rule would result in heavy — potentially crippling — fines.

On the day of the May 4 press conference — attended by U.S. bishops’ conference president, Cardinal Daniel DiNardo of Galveston-Houston, Cardinal Donald Wuerl of Washington, D.C., and members of the Little Sisters of the Poor — President Trump issued an executive order “promoting free speech and religious liberty.” It directed the secretaries of the Treasury, Labor and Health and Human Services Departments to “consider issuing amended regulations, consistent with applicable law, to address conscience-based objections to the preventive-care mandate.”

Secretary of Health and Human Services Tom Price that day “welcomed” the executive order and promised that “we will be taking action in short order to follow the president’s instruction to safeguard the deeply held religious beliefs of Americans who provide health insurance to their employees.”


Comme Marie, répondre à l’appel de Dieu




Pèlerinage de Notre-Dame de la Faye


Homélie de Mgr Luc Crepy, évêque du Puy-en-Velay, prononcée lors du pèlerinage de Notre-Dame de la Faye, le 27 août 2017.

Dans l’histoire du salut, Dieu n’agit pas seul. Si Dieu est à l’origine de tout et si, le premier, Il nous révèle son visage de miséricorde et de tendresse, Il associe, tout au long de l’histoire, des hommes et des femmes à son projet de renouveau, de réconciliation, de salut pour l’humanité. Ainsi, aujourd’hui comme hier, Dieu ne cesse d’appeler des témoins de la Bonne Nouvelle : annoncer la mort et la résurrection de Jésus Christ, le Messie tant attendu par les prophètes, le Sauveur promis, venu pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés. Oui, Dieu « ne fait pas sans nous » : pour tous et pour chacun, il a un projet, une attente.

La première lecture (Jr 1, 4-9) nous éclaire sur la manière dont Dieu appelle. Le Seigneur s’adresse à Jérémie. Depuis toujours, Dieu a un projet pour lui. Bien avant sa naissance, il était déjà dans le cœur de Dieu. Et Dieu l’appelle à devenir « prophète pour les nations » (Jr 1,5). Jérémie est inquiet et apeuré devant cette mission que Dieu veut lui confier. Il ne se sent pas à la hauteur : « Ah ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je suis un enfant ! » (Jr 1,6) Mais le Seigneur écarte ses arguments : « Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai ; tout ce que je t’ordonnerai, tu le diras. Ne les crains pas, car je suis avec toi pour te délivrer. » (cf. Jr 1, 7-8). « Car je suis avec toi » dit le Seigneur : c’est la promesse que Dieu fait à Jérémie. Le Seigneur sera à ses côtés, il mettra dans sa bouche les paroles qui convaincront ses interlocuteurs. C’est aussi ce que Dieu dit à Moïse quand il l’envoie vers Pharaon en Egypte (Ex 3,15). Dieu n’abandonne pas ceux et celles qu’Il appelle, au contraire Il les accompagne dans la tâche qu’Il leur confie. Il ne promet pas à Jérémie une mission facile, mais Il l’invite à Lui faire confiance et à devenir son « porte-parole » auprès des nations. Jérémie participe – est associé – ainsi au projet de Dieu de se faire connaître à tous et de leur manifester sa volonté et son amour.

Retenons deux points essentiels de cet appel de Jérémie : Dieu a un projet pour nous depuis toujours, car chacun de nous compte à ses yeux et dans son cœur. Quand Dieu appelle et confie une mission à une personne, Il ne la laisse jamais seule et lui donne la force de l’accomplir. Regardons les saints et saintes que nous connaissons : Dieu les a appelés à faire des choses surprenantes et difficiles, parfois jusqu’au don de leur vie ; mais s’ils l’ont fait, c’est parce qu’ils avaient une confiance inébranlable dans le Christ qui marchait à leur côté.

Dans le beau récit de l’Annonciation (Lc 1, 26-38), il nous est donné d’entendre la réponse de Marie à l’appel de Dieu. Marie est celle qui répond pleinement à l’appel de Dieu. Jérémie annonçait la
Parole de Dieu. Marie, elle, accueille dans tout son être la Parole de Dieu qui s’incarne et qui prend un visage, celui de son Fils, Jésus.

Marie est toute bouleversée par la venue de l’ange. Elle s’inquiète : que signifie cette salutation ? Mais l’ange la rassure : « Sois sans crainte, Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1,30). De nouveau, nous voyons que Dieu – à travers la parole de l’ange – en appelant Marie, lui assure sa présence, son appui, sa grâce. L’ange promet à Marie – comblée de grâce – qu’elle recevra la force de Dieu, la puissance de l’Esprit Saint pour accomplir cette mission incomparable de devenir la mère du Fils de Dieu. Et Marie a ces mots tout simples : « Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole. » (Lc 1,38) A l’appel de Dieu, Marie répond par la confiance, une confiance qui l’habitera tout au long de sa vie, une confiance en son Fils – le Fils de Dieu – depuis les noces de Cana – « faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2,5) - jusqu’au pied de la croix, où son Fils ne l’abandonnera pas et la confiera à son disciple bien-aimé, Jean. La vie mouvementée, passionnée, douloureuse de son Fils ne lui retirera pas sa confiance : jusqu’au bout Marie accomplit sa mission de mère, et elle l’accomplit encore pour nous comme mère de l’Eglise.

Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous redit l’appel de Dieu et combien Dieu compte sur nous pour témoigner de la Bonne Nouvelle. Rappelons-nous que, s’il y a bien des appels différents dans l’Eglise, le premier lieu de l’appel de Dieu est notre baptême. Par notre baptême, Dieu fait de nous ses enfants, les frères et sœurs du Christ, habités par la force de l’Esprit. Bien sûr Dieu appelle des jeunes et des moins jeunes à devenir prêtres, religieux ou religieuses, mais Dieu appelle chaque baptisé à prendre sa part dans la vie de l’Eglise et du monde actuel.

Simplement posons-nous cette question : « Ai-je conscience que Dieu m’appelle ? » et ajoutons : « A quoi Dieu m’appelle-t-Il ? »

En ce jour de pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de la Faye, demandons à Marie de nous aider à discerner les appels de son Fils pour travailler avec Lui à la Mission et devenir de bons ouvriers de l’Evangile.


martes, 29 de agosto de 2017

30 de agosto: Santa Juana Jugán, Fundadora de las Hermanitas de los Pobres


Santa Juana Juagan nace el 25 de octubre de 1792 en Cancale (Bretaña, Francia), es la sexta de ocho hermanos. Durante su juventud se desempeñó como ayudante de cocina y ayudante enfermera en el hospital “Du Rosais”.

Decidió rechazar una petición de matrimonio, debido a que, su mayor deseo siempre fue guardar su vida para Dios. En el año1817, a la edad de veinticinco años Juana Jugan ingresó en la Orden Tercera del Corazón de la Madre Admirable, fundada por san Juan Eudes en el siglo XVII. Allí comprendió el significado concreto de ser cristiano, se expresaba diciendo: “No tener más que una vida, un corazón, un alma, una voluntad con Jesús”. Ésta indudable certeza encendió en ella una permanente ocupación por los pobres y la necesidad de formar en sí misma la virtud de la humildad: “Ser humilde como lo fue Jesús”.

Una vivencia conmovería sus entrañas en el año 1839 al encontrarse con una mujer de edad avanzada y con un delicado estado de salud, que pasaba sus días en la soledad. La hermana Juana la asistió diligentemente y la llama encendida en su corazón de entregar su vida a los más necesitados se avivaría hasta el final de su vida.

En el año 1841 alquiló un lugar que pondría a disposición de adultos mayores, allí recibió solamente 12, pero al año siguiente, gracias a una heroica hazaña, serían 40 personas a las que la hermana Juana
tendría el gusto de servirles. Ésta fue la oportunidad para que Juana Jugan diera inicio a su Congregación. Entre los años 1846 y 1850, la Congregación se extendió en Francia, tiempo después en América y África, y después de la muerte de la hermana, llegaría a Asia y Oceanía.

Admirable es la humildad que siempre la caracterizó; en el año 1843 había sido elegida superiora de su Congregación, sin embrago, el padre La Pailleur (que había estado cerca de la obra desde su inicio) anuló su elección y nombró a la hermana Marie Jemet. Juana contemplaría en ello la voluntad de Dios y seguiría luchando intensamente por su obra sin desfallecer.

En el año 1852 el obispo de Rennes nombraría al padre La Pailleur como superior de la Congregación y enviaría a la hermana Jugan a la casa madre donde permanecería durante veintisiete años. La hermana Jugan pasaría desapercibida ante las hermanas más jóvenes, pues no conocían que era ella la fundadora, sin embargo, no sería esto impedimento para que ella siguiera avivando el carisma y la misión de la obra que Dios le había confiado. Fue hasta 1902 que saldría a la luz la verdad sobre los inicios de la Congregación.

Murió el 29 de agosto de 1879, después de pronunciar estas últimas palabras: “Padre eterno, abrid vuestras puertas, hoy, a la más miserable de vuestras hijas, pero que tiene un deseo tan grande de veros... ¡Oh María, mi buena Madre, ven a mí! Tú sabes que te amo y cuánto deseo verte”.

Fue beatificada por san Juan Pablo II el 3 de octubre de 1982 y canonizada el día 11 de octubre de 2009 por el papa emérito Benedicto XVI.

“No olviden nunca que el pobre es nuestro Señor. Cuando estén cerca del pobre dense de todo corazón”.

30 août: Sainte Jeanne Jugan, Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres


Une petite maison basse au toit de chaume, au sol de terre battue; un hameau sur les hauteurs qui dominent la baie de Cancale en Bretagne (France) ; voilà le cadre où naquit Jeanne Jugan le 25 octobre 1792 .c`est la sixième des huit enfants. Durant sa jeunesse elle travaille comme aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale. Après comme aide infirmière à l'hôpital du Rosais.

Elle décide de réfuser en mariage d'un jeune marin en répondant: "Dieu me veut pour lui, il me garde pour une œuvre qui n'est pas encore fondée". En 1817, à l`âge de 25 ans Jeanne Jugan entre dans le Tiers-Ordre du Cœur de la Mère Admirable, fondé au XVIIème siècle, par St Jean Eudes. De Là, elle a compris le sens concret d'être chrétien: «N'avoir qu'une seule vie, un cœur, une âme, une volonté avec Jésus».Cette Certitude sans doute a déclenché en elle une occupation permanente pour les pauvres et la nécessité de former en elle-même la vertu de l'humilité: «être humble comme a été Jésus ».

Une expérience profonde lui a touché d`une façon profonde en 1839, rencontre une vieille femme très âgée dans un état critique et abandonnée passe ses derniers jours dans la solitude . La soeur Jeanne Jugan a utilisé tous les moyens nécessaires pour prendre soin de la dame .Et depuis lors la flamme est allumée dans son cœur pour donner sa vie au plus nécessiteux jusqu`à la fin de sa vie.

En 1841, elle a loué une maison qui serait disponible pour les personnes âgées, Dans cette maison elle a reçu que 12 personnes, mais l'année suivante, grâce à une héroïque, il y aurait 40 personnes auxquelles Jeane serait heureuse de les servir. C'était l'occasion pour Jeane Jugan de commencer sa Congrégation. Entre 1846 et 1850, la Congrégation s'est propagée en France, plus tard en Amérique et Afrique, et après la mort de la soeur, il arriverait en Asie et en Océanie.

Admirable est l'humilité qui l'a toujours caractérisé; en 1843, il avait donc cassé la réélection de
Jeanne Jugan comme supérieure de la congrégation, cependant le père aumonier qui était depuis l`oeuvre, confier cette responsabilité à la soeur Marie Jamet. Jeanne contemplait en cette décision comme la volonté de Dieu. Elle obéit humblement. Elle ne revendiquait rien, elle vivait pleinement son effacement.

En 1852, l'évêque de Rennes a nommé le Père Le Pailleur en tant que Supérieur de la Congrégation et celui -ci a envoyé à la sœur Jugan à la maison mère où elle est restée pendant vingt-sept ans. La Sœur Jugan a passé inaperçue pour les plus jeunes sœurs, car elles ne savaient pas qu'elle était la fondatrice. Cependant, cela ne constituerait pas un obstacle pour qu'elle continue à susciter le charisme et la mission de l`oeuvre que Dieu lui a été confié . Jusqu'en 1902, jaillir la vérité sur les débuts de la Congrégation.

Le 29 Aout 1879 après avoir prononcé ces dernièresparoles: “Père éternel, ouvrez vos portes, aujourd’hui, à la plus misérable de vos petites filles, mais qui a si grande envie de vous voir !…" Puis, d’une voix plus faible : "0 Marie ma bonne mère, venez à moi. Vous savez que je vous aime et que j’ai bien envie de vous voir !…" Puis elle s’éteignit doucement.

Une mission authentifiée par le pape Jean-Paul II en présence de milliers de pèlerins venus à Rome célébrer sa béatification le 3 octobre 1982. puis est canonisée le 11 Octobre 2009 par le Pape Benoit XVI:

“N`oublie jamais que le pauvre est notre Seigneur. Lorsque vous êtes proche du pauvre donne avec tout votre cœur.”

La soeur Jeanne Jugan ne publie aucune oeuvre écrite, cependant, Voici quelques mots qui montrent l'amour de Jésus qui est présent dans les plus démunis.

Entretien avec le Père Cipesvy Gaoungba: ‹‹Je n'ai jamais imaginé me retrouver dans ce rôle››

De la plume à la soutane ! C’est ainsi qu’on pourrait résumer le parcours de Cipesvy Alexis Comlan Gaoungba. Cet ancien journaliste devenu eudiste (depuis le 24 juin 2016) a été ordonné prêtre le 8 août dernier à Cotonou. Malgré l’appel, l’ex-professionnel des médias lorgne toujours son métier d’antan et promet y revenir !

Vous êtes désormais un homme de Dieu, comment vivez-vous votre vocation?

Père Cipesvy Gaoungba: Je le vis avec des sentiments de joie, de ravissement, mais en même temps avec sentiments de surprise et d’ahurissement. Parce que quand je vois le parcours, et d’où je viens je me surprends dans la posture actuelle. La joie, c’est une évidence, mais en même temps, il y a des questionnements, non pas parce que ce sont des choses inintelligibles, mais parce que je me demande comment j’ai pu arriver là.

Comment la mutation s’est opérée entre l’homme de la plume d’il y a quelques années et l’actuel homme de Dieu ?

Père Cipesvy Gaoungba: (Sourire). J’ai réussi à dissimiler cette vocation que je portais depuis plusieurs années. Je résistais à l’appel. Je me suis essayé à la presse professionnelle en 2001, après la presse scolaire et universitaire. Je résistais mais finalement j’ai dû céder à cette pression, à cette inclinaison intérieure très forte et finalement je suis entrée en formation il n’y a pas longtemps en 2011. Le parcours en ce qui me concerne n’a pas été long. De 2011 à 2017, j’ai fini. Quand j’étais à la plume, j’avais déjà cette vocation qui me tenaillait.

Mais pourquoi avoir résisté à l’appel du Seigneur ?

Père Cipesvy Gaoungba: Depuis ma tendre enfance je me voyais dans une relation maritale, dans un couple et je permettais même de rêver de l’âge auquel je devais me marier. Je rêvais de le faire à 25 ans. Je n’ai jamais imaginé me retrouver dans ce rôle. En plus, j’ai beaucoup d’aspiration pour ma société. Comme le dit Sainte Thérèse qui avait envie de devenir prêtre, prophète et beaucoup de choses à la fois, moi je ressentais la même chose mais pas sur le plan ecclésial. Je voulais être journaliste, opérateur économique, un grand homme d’affaires, je rêvais de devenir député à l’Assemblée nationale pour porter la voix du peuple, je rêvais d’être professeur d’université… Je rêvais d’être beaucoup de choses. Mais à mon avis, rien de tout ce qui m’intéressait ne s’accordait avec le sacerdoce. Donc répondre à cet appel paraissait pour moi noyer tout ce que je portais en une seule activité qui plus est ne me paraissait pas extraordinairement intéressant. C’est vrai que mes sentiments ont beaucoup changé, non pas parce que j’y suis, mais parce que j’y ai découvert une autre réalité. J’éprouve curieusement du bonheur là où je suis, contrairement à mes inquiétudes de départ.

Parlant de vos aspirations, vous développiez un sens très poussé pour les affaires, il y a quelques années. Comptez-vous raccrocher, ou allez-vous devenir un prêtre homme d'affaires ?

Père Cipesvy Gaoungba: Le rôle de prêtre et opérateur économique ne sont conciliables. Néanmoins, il y a quelque chose que je ne pourrais pas taire. C’est cette inclination pour la création des richesses. Je vais motiver les gens à le faire et voir dans quelle mesure m’y mettre et aider nos concitoyens et notre pays à émerger un peu en cette matière. C’est bien décevant de constater que nous sommes dans des pays qui ne sont que consommateur. Ce qui marche le plus, c’est l’achat-vente. On ne sait pas créer la richesse et il faut bien qu’il y ait des gens qui soient là pour susciter cette dynamique. Si non on restera pays en voie de développement malgré nos richesses. Ce qui fait la force des autres, c’est cette capacité de partir de rien et de devenir quelque chose. Il y a quelque chose qui nous manque et il faut que des gens soient là pour montrer le chemin. Cela me rappelle bien l’exemple de Monseigneur de Souza qui s’est très bien illustré à ce propos avec de nombreuses réalisations.

Que va devenir la plume Cipesvy Gaoungba ?

Père Cipesvy Gaoungba: J’ai envie de retourner à la presse depuis un moment. Et il y a un aîné qui m’y incite davantage. J’attends de voir ce que les prochains jours me réservent. Comme je le disais à l’époque quand j’étais journaliste, c’est une passion qui me porte vers la plume. Je ne le promets pas fermement mais je vais m’y retourner. Beaucoup estiment qu’en matière d’écriture, je pourrais faire des choses extraordinaires. Donc, il faut que je me donne un peu plus d’entrain pour faire valoir ce qui sommeille en moi. J’étais en Côte d'Ivoire parce que la maison de formation des Eudistes se trouve dans ce pays. C’est une sorte de passage obligatoire. Depuis que j’ai terminé la formation, je suis revenu à Cotonou. J’y suis en attendant une prochaine affectation qui pourrait m’envoyer au Kenya, en Côte d’ivoire, au Burkina ou dans un autre pays.

Père Cipesvy Gaoungba merci

Père Cipesvy Gaoungba: Merci confrère et que Dieu vous bénisse


Source principale : therese-godomey.blogspot.com.co

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HUELLAS, el encuentro de preparación juvenil para la visita del Papa Francisco a Colombia


Como respuesta a la preparación humana y espiritual para la visita apostólica del Papa Francisco a Colombia, llega a Bogotá, HUELLAS – Marcando la Historia, el encuentro de alabanza, arte y oración, que busca dejar huellas de unidad en los jóvenes.

Dicho encuentro tendrá lugar el próximo domingo tres (3) de septiembre en el Teatro Minuto de Dios a partir de las 3:00 p.m., donde participarán diferentes comunidades juveniles de la ciudad, artistas musicales como: La Señal, Estación Cero, Lighthouse Bogotá, Roca Eterna UPC y Estigma e igualmente se espera la presencia de varias figuras nacionales que darán su testimonio de vida, esperanza y perdón.

El encuentro es COMPLETAMENTE GRATUITO y al hacer tu inscripción previa en este link, podrás recibir el Kit Papa Francisco

Esta iniciativa nace del proyecto de evangelización Laudato y la Pastoral de UNIMINUTO Bogotá Calle 80, con la necesidad de crear una propuesta astuta, inteligente e innovadora, para generar una real experiencia de unidad en los jóvenes, respetando la identidad particular, compartiendo lo que nos une como hijos de Dios, el amor, y el cuidado del otro, desde su necesidad humana y espiritual.

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Por Ángela Moreno Puin

Fuente principal: minutodedios.fm

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Douvres-la-Délivrande, la Fête du Couronnement


Le pèlerinage de Douvres-la-Délivrande est très ancien. La Vierge noire y est vénérée depuis le VIIème siècle et se trouve aujourd’hui répandu aux quatre coins du monde et au cours de ces siècles Marie a déversé sur le Peuple de Dieu une multitude de grâces. Les murs de la Basilique sont tapissés d’ex-voto, témoins d’une foi particulièrement vivante. En 1832, elle a protégé la ville du choléra qui sévissait partout, comme lors du débarquement en 1944, Douvres-la-Délivrande fut épargnée.

C’est en 1872 que la Vierge noire fut couronnée et depuis, tous les ans, quatre jours après la fête de l’Assomption, une multitude de fidèles célèbre dans la ferveur la gloire de Marie. Notre Dame de la Délivrande a vu naître près d’elle plusieurs congrégations. La première fut celle des Eudistes, Saint Jean Eudes étant venu au 17ème siècle, prier la Vierge noire avec cinq de ses compagnons mettre
sous sa protection sa congrégation naissante. Puis ce fut l’éclosion de la Congrégation des sœurs de la Sainte Famille, de Notre Dame de Fidélité, et des missionnaires diocésains.

Cette année, le hasard du calendrier a fait tomber la fête du couronnement le samedi 19 août, jour aussi de la fête de Saint Jean Eudes. Mais il ne fut pas oublié, d’autant moins que les célébrations furent présidées par le Père Jean-Michel Amouriaux, Supérieur général de la Congrégation des Eudistes. Au cours de la messe célébrée en plein air dans les jardins de « l’Accueil Notre Dame », il ne manqua pas, dans son homélie, entièrement consacrée à la gloire de Marie, de rappeler que Saint Jean Eudes aimait beaucoup la Vierge Marie et qu’en 1648, il célébra le « Cœur de Marie », culte liturgique qu’il avait lui-même institué. Les fidèles nombreux étaient au rendez-vous dans la ferveur.

L’après-midi, ils remplissaient entièrement la basilique pour la prière du rosaire précédant la traditionnelle procession au cours de laquelle, au milieu de chants, la Vierge noire, revêtue de sa plus belle robe de fête, sort pour parcourir les rues de la petite ville, accompagnée par une multitude de fidèles fervents parmi lesquels on pouvait compter de nombreuses personnes en fauteuil roulant.

Cette année, des enfants participèrent à l’animation de la procession car de temps à autre, tout le monde s’arrêtait pour les voir évoquer, debout sur une table, les mystères de Marie, l’Annonciation, la Visitation, la Nativité et la Pentecôte pendant que s’égrenaient les récits évangéliques correspondants.

Au retour, la basilique s’est trouvée à peine suffisante pour accueillir tous pèlerins et les nombreux fauteuils roulants et conclure cette belle journée par la prière des vêpres, et une bénédiction du Saint Sacrement.

Tout ce qui vient d’être dit n’exprime que côté visible de la fête, mais il est certain qu’une fois encore, comme elle l’a déjà beaucoup fait, Notre Dame de la Délivrande a su obtenir de son Fils, pour le pèlerin d’un jour, une multitude de grâces, mais cela reste dans le secret du cœur de l’Une comme de l’autre.


P André Triverio, cjm

Llamados a pasar de la Justicia a la Misericordia

El Padre Carlos Valencia nos invita a reflexionar esta semana sobre la misericordia, la compasión y el amor de Dios que se traduce para con nosotros, el ejemplo que nos dejó el Señor debemos interpretarlo, y hacerlo vivo en nuestras vidas, una alabanza en perpetuo ejercicio, un examen de conciencia en constante volatilidad:

Hoy estamos invitados a aprender cómo es posible pasar de la justicia a la compasión y la misericordia. El profeta Isaías dice hermosamente: “Observen la justicia hagan lo que es justo, porque mi salvación está para llegar mi justicia está a punto de ser revelada” (Is 56, 1). En el Antiguo Testamento, “ser justo” equivale a observar los mandamientos de la Torah. De este modo, el ser humano es perfecto y aceptable a los ojos de Dios. Para Jesús, esto no es suficiente: Para adquirir la Salvación es indispensable pasar del cumplimiento de la Ley a la clara observancia de la compasión y la misericordia.

Con Jesús, el concepto de Justicia evoluciona grandemente: Él transforma el concepto de justicia en el concepto de misericordia y compasión. De hecho, Jesús no vino a excluir, sino a incluir. Para Jesús, los extranjeros y los paganos pertenecen también al pueblo de Dios, y tienen también derecho a la salvación, porque “el Hijo del Hombre vino a buscar y a salvar lo que estaba perdido” (Mt 18, 11; Lc 19, 10); “no vino a llamar a justos, sino a pecadores” (Mt 9, 11; Mc 2, 17; Lc 5, 32).

La rudeza de Jesús en el Evangelio de hoy es aparente: Mateo escribe el Evangelio para judíos, y así es normal que Jesús aparezca acá como quien rechaza al pagano y al extranjero. Casi sin que nos demos cuenta, la escena de rechazo se convierte en una maravillosa aceptación y acogida, expresión clara de la misericordia que Jesús encarna y vive: “Mujer, qué grande es tu fe: que se cumpla lo que deseas” (Mt 15, 28). De este modo, hoy recibimos un llamamiento especial: “éramos rebeldes en otro tiempo, pero hemos obtenido misericordia”. Por eso, nuestra vida debe ser un continuo ejercicio de la misericordia. No podemos olvidar que “los dones y la llamada de Dios son irrevocables” (Rm 11,29).

Fr. Carlos Valencia B., CJM


viernes, 25 de agosto de 2017

Célébration de la fête de Saint-Jean-Eudes à Charlesbourg, Québec

Le vendredi 18 août dernier, environ 75 personnes regroupant associés et amis eudistes, membres des familles des Jubilaires et confrères incorporés se sont rassemblés à la chapelle de la Maison de Charlesbourg pour fêter saint Jean Eudes et souligner les anniversaires d’ordination de trois confrères : Nazaire Auger (65 ans), Bernard Cantin (50 ans) et Gilles Ouellet (50 ans). Un autre confrère, John Howard (50 ans), n’a pu être présent à la célébration.

La célébration eucharistique était présidée par le P. Ricardo Chinchilla qui commençait un deuxième mandat comme Supérieur provincial. Le P. Louis-Antoine Lachance, supérieur de la Maison de Charlesbourg, donna l’homélie. Elle portait sur l’appel à la sainteté dont les deux derniers Supérieurs généraux ont fait mention souvent dans leurs lettres ces dernières années. C’est à partir d’une citation de notre saint fondateur que l’homéliste a construit cette homélie: « Quiconque porte le nom de Chrétien est obligé de suivre Jésus Christ en la sainteté de sa vie et de ses mœurs. »Il a aussi repris une affirmation que le pape Benoît XVI avait faite le 19 août 2009, dans le cadre de l’année sacerdotale, en évoquant la spiritualité de saint Jean Eudes : « Les saints sont la véritable interprétation de l’Écriture Sainte… ». Il invita les membres de l’assemblée à continuer à devenir cet Évangile vivant et concret que les gens qu’ils rencontrent peuvent lire.


Puis on continua la fête autour d’un copieux repas qui fut servi à la salle à dîner de la maison. Durant le repas, les convives furent invités à prendre la parole pour raconter une anecdote sur l’un des Jubilaires. C’est avec beaucoup d’humour que plusieurs invités ont profité de cette occasion de partager des bons moment qu’ils avaient vécus avec les « fêtés ». Ces derniers ont adressé quelques mots aux participants à la fin du repas. Au dire de tous, ce fut une fête réussie.




Superman’s Cape and the Virgin’s Mantle

Superman has his red power cape. Elijah wore a cape to manifest his divine authority. Most famously, the Virgin Mary is usually portrayed wearing a cape-like garment known as a mantle, often blue and sometimes adorned with stars, to highlight her extraordinary role in history. In the Church’s oldest Marian prayer we say, “Beneath your mantle we take refuge, O Mother of God.”

Medieval artists often depicted Mary under the title of Our Lady of Mercy, with her arms outstretched to reveal a crowd of tiny suppliants huddled in the folds of her mantle. All kinds of people found a place at Mary’s feet — from princes and pious nuns to slaves and peasants. In The Virgin of the Navigators, a Spanish work, Our Lady’s mantle is full enough to envelope a whole armada of ships! Through these paintings, whether they were seeking refuge from pirates or the plague, medieval women and men expressed their faith in Mary’s motherly protection and powerful intercession.

Our Lady’s mantle had a special significance in the New World too. As Mary appeared to Juan Diego in Guadalupe she assured him, “Do not let your countenance, your heart be disturbed…. Am I not here, I, who am your Mother? Are you not under my shadow and protection? … Are you not in the hollow of my mantle, in the crossing of my arms? Do you need anything more?”

Mary explained to Juan Diego that a sanctuary should be built on the hill of Tepeyac so that she could demonstrate her merciful concern for God’s people: “I will give Him to the people in all my personal love, in my compassion, in my help, in my protection,” she told him. “I am truly your merciful Mother, yours and all the people who live united in this land and of all the other people of different ancestries, my lovers, who love me, those who seek me, those who trust in me. Here I will hear their weeping, their complaints and heal all their sorrows, hardships and sufferings.”

I find solace imagining those I love and care for sheltered in the folds of Mary’s mantle, or nestled
close to the heart of Saint Jeanne Jugan. But I also sense a challenge, and I believe that is why God has inspired me to contemplate these images, which manifest the powerful yet gentle and merciful love of God himself.

I believe that God is calling the Church today, and each of us, to open our arms, reach out and draw all those on the peripheries of society into our circle of love. “We are called to bring to everyone the embrace of God, who bends with a mother’s tenderness over us … stooped down in a gesture of consolation,” our Holy Father once said to consecrated women and men.

These words of Pope Francis can motivate all of us. This is how we will be missionary disciples who bring the joy of the Gospel to the field hospital of today’s world. Saint Jeanne Jugan’s feast day is celebrated on August 30 and during these last weeks of summer we celebrate Mary’s Assumption and Queenship, as well as her birthday. On these special days let’s ask Our Lady and Saint Jeanne Jugan to teach us how to extend a mantle of compassion over wounded souls, creating — and becoming ourselves — sanctuaries of that powerful yet gentle love which animates the heart of Christ.

Sister Constance Veit is director of communications for the Little Sisters of the Poor.


jueves, 24 de agosto de 2017

Mgr Michel Dubost : « Après les JMJ, il faut inventer quelque chose de nouveau »

Mgr Michel Dubost. / Stéphane Ouzounoff/Ciric

Alors évêque du diocèse aux armées, Mgr Michel Dubost était chargé de l’organisation des Journées
mondiales de la jeunesse de 1997.

En 1997, qu’attendait l’Église de France des JMJ ?

Mgr Michel Dubost : Il faut reconnaître qu’il n’y avait pas une grande attente vis-à-vis de ce rassemblement. Peu de personnes y croyaient. Il est clair que c’est le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, qui a voulu ces JMJ, qui les a imposées, et qui a eu un rôle très important dans leur organisation. Le souvenir des rassemblements du Bourget en 1980, et du congrès eucharistique de Lourdes en 1981, où il y avait beaucoup moins de monde que prévu, a sans doute joué. Peu de gens avaient pris conscience que l’atmosphère avait changé, et que c’était devenu possible de réunir des jeunes catholiques en masse.

La préparation s’est donc faite un peu contre vents et marées. Beaucoup ne voulaient pas que cette organisation repose sur des bénévoles. Pour ma part, je pensais, avec l’expérience des autres JMJ, qu’il fallait aussi que les jeunes aient de grandes responsabilités. On a essayé de mélanger professionnalisme et volontariat des jeunes.

Comment est-on passé de l’indifférence ou l’incrédulité à l’enthousiasme ?

Mgr M. D. : Ce qui a bien fonctionné, c’est la présence des étrangers dans les différents diocèses, avant la semaine à Paris. C’était important pour que l’événement soit populaire. Un autre élément, plus étonnant, a été la dissolution de l’Assemblée nationale en avril 1997. Nous avions­ prévu un budget publicitaire pour les JMJ. Mais nous avons décidé de reporter la campagne de communication initialement prévue, pour ne pas dépenser l’argent au moment des élections, où l’attention de l’opinion n’aurait pas été à la hauteur de nos attentes. Finalement, c’est au mois d’août, au moment où les participants étrangers étaient déjà là, qu’il y a eu la campagne d’affichage dans le métro. À partir de là, tout le monde y a cru.

Avant les JMJ, un responsable des programmes d’une chaîne nationale m’a ri au nez en me disant que
si nous réunissions 30 000 personnes, ce serait le maximum… Au sein de l’organisation, nous avions prévu différents scénarios en termes de participation. Mais nous avions quand même prévu de l’eau et des toilettes en quantité suffisante pour la messe finale à Longchamp qui a réuni plus de 1 million de personnes…

Comment expliquez-vous le succès des JMJ de 1997 ?

Mgr M. D. : Depuis le premier rassemblement à Rome en 1985, les JMJ ont pris place petit à petit dans le paysage ecclésial. Les anciens des JMJ de Saint-Jacques-de-Compostelle, en 1989, et de Czestochowa en 1991, ont leur place dans la réussite de Paris. La volonté du cardinal Lustiger a aussi été déterminante. Il voulait cette évangélisation de la mondialisation. Dans un pays où les chrétiens devenaient minoritaires, il s’agissait de leur donner d’être joyeux d’être chrétiens. Enfin, il s’agissait de faire quelque chose qui marque le rôle des évêques. Les catéchèses ont « converti » les évêques, qui ont été obligés de parler devant les jeunes.

Comment voyez-vous l’avenir des JMJ ?

Mgr M. D. : Quand on a une bonne idée, il faut l’user, mais pas l’élimer jusqu’à la corde. Aujourd’hui, je trouve que ces grands rassemblements coûtent très cher. Il ne faudrait pas que le gigantisme tue les choses. Il faut sans doute inventer quelque chose de nouveau. En outre, notre grand drame, c’est de ne pas réussir à les organiser en Afrique. Mais il est intéressant que ce soit un événement ­mondial.


Source principale : la-croix.com

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Como vai a causa do doutorado de São João Eudes?

Na ocasião da festa de seu fundador, os Eudistas se reuniram, no sábado 19 de agosto, em Douvres – la – Délivrande (Calvados), pelo motivo da festa da coroação da Virgem Negra.

Este Santo Normando do século XVII, é uma das grandes figuras da Escola Francesa de Espiritualidade, poderia algum dia ser “Doutor da Igreja”.

As festas da coroação da Virgem Negra são um acontecimento tradicional grande em Douvres – la – Délivrande (Calvados): cada ano, desde a conclusão da Basílica, em 1852, a Virgem Negra, Nossa Senhora de Délivrande, está vestida com seus trajes mais suntuosos para uma procissão nas ruas da cidade.

Este ano, a festa da coroação da Virgem Negra coincide com a de São João Eudes (19 de agosto), fundador da Congregação dos Eudistas, que se ocupam do Santuário Mariano desde várias décadas. Mas, para os Eudistas, o ano de 2017, está marcado sobretudo pelos avanços da causa do doutorado de São João Eudes, que em alguns anos poderia chegar a converter-se no primeiro Doutor da Igreja, representante da Escola Francesa de Espiritualidade.

São João Eudes: Da canonização ao doutorado?
Canonizado em 1925, São João Eudes (1601-1680), foi principalmente um pregador e um reformador: durante toda sua vida preparou os traços da Diocese de Coutances para reavivar a fé dos paroquianos e trabalhou para o melhoramento da formação dos sacerdotes. Assim deixou uma obra abundante e, rapidamente depois de sua canonização, se fizeram esforços para elevar São João Eudes ao título de doutor da Igreja: este título, com efeito é dado pela Igreja as Santas e Santos cujo ensinamento constitui uma riqueza para a vida dos batizados (na atualidade existem trinta e cinco).

A causa da Segunda Guerra Mundial e posteriormente do Concilio Vaticano II, a causa do doutorado de João Eudes foi abandonada, mas em janeiro de 2012, a Assembleia Geral dos Eudistas pediu que o assunto do doutorado de São João Eudes fosse aberto novamente. Em 2014 e 2015, diferentes Conferências Episcopais episcopais (França, México, Venezuela, Equador, Benin, Honduras e Colômbia), deram seu respaldo a esta causa e em dezembro de 2016, o Papa Francisco se reuniu com Monsenhor Luc Crépy (Eudista e Bispo de Puy – em – Velay), o padre Camilo Bernal Hadad (Superior Geral dos Eudistas na época) e a irmã Marie – Françoise Le Brizaut (Provincial da França da Ordem de Nossa Senhora da Caridade, fundada também por São João Eudes).

A última etapa tem consistido na entrega dos treze volumes das Obras Completas na Congregação das Causas dos Santos, no mês de abril de 2017. Todos os textos de São João Eudes serão lidos separadamente por três teólogos que darão sua opinião decisiva dentro de dois anos: se for favorável, será necessário, todavia elaborar algumas pastas de documentos, mais já resultaria mais provável que São João Eudes fosse declarado doutor da Igreja.

Contatado pela Croix, o padre Jean-Michel Amouriaux, novo Superior Geral da Congregação, que presidirá a missa no dia 19 de agosto, explica a importância da causa do doutorado de São João Eudes: “É importante que a Escola Francesa de Espiritualidade tenha um doutor”, e posto que as outras grandes figuras não podem sê-lo, porque não são santos (Pedro de Bérulle), ou não tem escrito nada (São Vicente de Paula), não pode tratar-se senão de São João Eudes".

Profundamente inscrito na Escola Francesa de Espiritualidade, que designa a corrente francesa saída da Reforma Católica do século XVII, a doutrina de João Eudes com efeito muito rica e muito específica.

A Espiritualidade Eudista em três pontos

Segundo o padre Jean-Michel Amouriaux, o ensino de João Eudes é uma escola de vida cristã que desenvolve uma espiritualidade do coração e sublinha a importância da vocação do sacerdote.

Uma escola de vida cristã. Enfoca “a união intensa com a pessoa de Jesus ressuscitado que continua sua vida na dos cristãos”. É um “conceito místico da vida cristã para todos a partir do Batismo” e “toda a pedagogia eudista se desenvolve a partir deste ponto. ” o Superior Geral dos Eudistas com este propósito anota que no Catecismo da Igreja Católica existem duas menções de João Eudes (§ 521 e 1698) falam desta “vida intensa de Jesus Cristo em todos seus membros”, quer dizer, nos cristãos.

Uma espiritualidade do coração. “A continuação do amor de Cristo se manifesta em seu Coração, que se continua na misericórdia que os cristãos podem dar ao redor deles. E o Coração de Maria está unido ao de seu Filho [o outro nome dos Eudistas é a “Congregação de Jesus e Maria”], como uma parábola do que nós somos chamados a ser: um só coração.

A importância da vocação do sacerdote. Explica o gosto de São João Eudes pela boa formação de seminaristas. Para ele, “os sacerdotes continuam a vida pastoral de Jesus” com seus paroquianos.
Com a causa do doutorado de São João Eudes, continua sublinhando o padre Amouriaux “não se trata de glorificar os Eudistas, senão de permitir que os cristãos nutrissem melhor com seu ensino.

Baptiste Protais. Original em francês: Où en est la cause du doctorat de saint Jean Eudes ?
Tradução ao espanhol: Cómo va la causa del doctorado de san Juan Eudes? Unidad de Espiritualidad Eudista (P. Álvaro Duarte, cjm)
Tradução ao português: Como vai a causa do doutorado de São João Eudes? Unidade de Espiritualidade Eudista (Geovanni Ferreira)